Dossier Bâtiment
Portes-ouvertes à Larzalier : un Gaec qui porte bien son nom !
Samedi 23 novembre, la famille Chevalier en partenariat avec le Point Info Installation Lozère a ouvert ses portes au grand public.
Cette journée portes ouvertes, au Gaec de la Fournelle, au Larzalier dans la commune d’Allenc, est née d’un souhait de sensibiliser le grand public ainsi que les responsables professionnels, les acteurs économiques et les élus de l’importance d’une installation pérenne, viable et vivable d’agriculteurs, avec pour objectif de maintenir un tissu rural et dynamique. C’est à travers la convention S’installer en Massif central qui réunit les chambres d’agriculture, les Point info installation, Les Jeunes agriculteurs, les Safer et les Adasea des 22 départements que composent le Massif central que le point info a initié la journée. Cette convention est là pour assurer la dynamique des territoires et plus spécifiquement le renouvellement des générations en agriculture. Il est donc important de sensibiliser l’ensemble des acteurs des territoires sur l’installation.
Pari gagné !
Malgré la neige et le vent qui ont caractérisé la journée de samedi 23 novembre, deux cents personnes se sont relayées sur le site tout au long de cette journée fort tourmentée. Fournelle vient du verbe patois fourneler, qui désigne le vent qui souffle et forme des congères : un nom particulièrement opportun en ce jour de grand froid.
L’engouement du grand public est en partie dû à l’avancée technologique que présente la structure. En avril 2013, le Gaec de la Fournelle a mis en route le robot de traite dans son nouveau bâtiment d’élevage. Sylvain, un des associés, confie que deux années de réflexion auront été nécessaires pour visiter des bâtiments déjà en fonctionnement. Le coût total du bâtiment a été de 528939 €, 24 % desquels ont été investis dans le robot de traite, 24 % dans la charpente, et 22 % dans la fosse à lisier. Le financement du projet a été constitué à 43 % par des emprunts du Gaec, à 31 % par des emprunts Jeunes agriculteurs, à 3 % par l’autofinancement, et le reste par des subventions (PMBE 15 %, PPE 6 %). Aujourd’hui, le bâtiment est entièrement axé autour du robot. Cet investissement permet de supprimer l’astreinte que présente un troupeau laitier, à savoir la traite deux fois par jour. Cependant, le soin aux animaux, le suivi des veaux, l’intendance du bâtiment restent inchangés. Désormais, les associés organisent la charge de travail différemment tout en conciliant au mieux leur vie à l’extérieur de l’exploitation.
Dossier Bâtiment de 5 pages à lire dans le Réveil Lozère N°1236 du 5 décembre 2013.