Pascal Delors, redonner l’envie
À 59 ans, Pascal Delors, marié et père de deux enfants, est installé en EARL au Lonzac, où il élève des broutards et des vaches de réforme, avec un cheptel de 90 têtes. Il cultive également des céréales et de l’herbe sur une exploitation de 95 hectares.
À 59 ans, Pascal Delors, marié et père de deux enfants, est installé en EARL au Lonzac, où il élève des broutards et des vaches de réforme, avec un cheptel de 90 têtes. Il cultive également des céréales et de l’herbe sur une exploitation de 95 hectares.
Un engagement pour développer l’agriculture
Pascal est engagé dans le syndicalisme depuis de nombreuses années. Il participe activement au conseil d’administration et au bureau du GDS et d’ELVEA. Son implication au sein de la liste JA+FDSEA découle de sa volonté de développer le secteur agricole, de maintenir la production et de représenter les agriculteurs, tout en soutenant ceux qui ont perdu leur motivation.
Transmission et formation : des enjeux cruciaux
Pour Pascal, la première nécessité est l’installation-transmission. Trop de fermes ne trouvent pas de repreneurs, et la population agricole est vieillissante.
Il faudrait inciter de nouvelles personnes à s’installer, pourquoi pas des individus non issus de l’agriculture, des personnes venant d’autres régions ou d’autres pays, qui pourraient apporter un nouveau souffle. Il est essentiel de les aider à vivre dignement en leur trouvant de nouveaux moyens de financement et des solutions de location pour les exploitations », explique-t-il.
Pascal insiste sur la nécessité de remettre la technique au cœur de l’exploitation pour accroître la compétitivité et réduire certaines tâches répétitives. Les jeunes agriculteurs sont friands de nouvelles technologies et d'innovations.
Il ne faut pas oublier que l’agriculture est un secteur très technique qui demande beaucoup de connaissances. Il est donc essentiel de compléter la formation des jeunes par un suivi dans le temps », ajoute-t-il.
Pascal conclut : « Notre liste se veut au service de toutes les branches de l’agriculture corrézienne. »