Aller au contenu principal

Ovins : Un gain de temps pour l’éleveur et une meilleure gestion du troupeau

Le comité départemental ovin a organisé une porte ouverte sur le thème de l’identification électronique ovine. Une technologie à laquelle se trouvent associées de nombreuses fonctionnalités.

Les éleveurs ovins du département sont venus découvrir 
toutes les possibilités offertes par l’identification électronique.
Les éleveurs ovins du département sont venus découvrir
toutes les possibilités offertes par l’identification électronique.
© HLP

Depuis le 1er juillet 2010, les ovins et les caprins doivent être identifiés avec un repère électronique  (boucle ou bague paturon) et une boucle conventionnelle à l'oreille droite. Or, des boucles électroniques offrent d’énormes possibilités aux éleveurs s’ils s’équipent de matériels de lecture et d’un logiciel de gestion du troupeau.Le 25 septembre, le comité départemental ovin réunissant les OP (Copagno, Apiv Auvergne), la FDO, la Chambre d’agriculture et les organismes de sélection, organisait une après-midi porte ouverte dans la bergerie d’Alexis Darne à Vorey. Objectif : montrer tout ce que permet l’identification électronique et valoriser ainsi cet investissement.Cette porte ouverte était organisée autour de 3 ateliers : démonstration et utilisation des outils de lecture, utilisation du logiciel de gestion du troupeau et démonstration d’une cage de pesée.


Des outils de lecture de données

Dans le premier atelier, les éleveurs ont découvert deux outils de lecture des boucles électroniques : le bâton électronique connecté à un smartphone et le Psion. Les éleveurs ont le choix entre ces deux systèmes dont le coût s’élève à 1400 euros pour le Psion et à 1000 euros (250 euros pour un smartphone + 750 euros pour un bâton de lecture) pour l’autre système. Ces outils de lectures échangent ensuite des données avec le logiciel de gestion de troupeau (Ovitel pour Alexis Darne) via un câble à connecter sur l’ordinateur. Grâce à cet outil de lecture, le travail de l’éleveur devient plus facile, plus rapide et plus fiable.«L’outil de lecture permet l’identification sur un lot des animaux à traiter, à réformer, à lutter... On peut aussi consulter la carrière d’un animal et surtout lire une boucle sale ou effacée sans risque d’erreur» ont expliqué les techniciens des deux OP ovines de Haute-Loire. «On peut saisir un agnelage, consulter une fiche brebis, saisir des bons de circulation, saisir tous les traitements sanitaires, noter les résultats d’échographies, noter une observation par animal, vérifier la conformité de l’animal au cahier des charges, vérifier des délais d’attente des médicaments, vérifier des dates de sevrage, identifier des agneaux allaités artificiellement, créer des lots de lutte...» ajoute Fabrice Vassort, animateur de la filière ovine à la Chambre d’agriculture.


Un logiciel pour gérer son troupeau

Ce matériel de lecture est relié à un logiciel de gestion de troupeau qui offre d’énormes possibilités. «Le logiciel Ovitel s’adapte aux exigences de l’éleveur qui peut opter pour le module inventaire (saisie, bilan), bonnes pratiques, pocket,  lutte et performances» a expliqué Maurice Mourgues du contrôle de performances ovins.


Saisie plus rapide et sans erreur

Alexis Darne qui élève 500 brebis BMC, s’est équipé il y a un an d’un bâton de lecture relié à son smartphone et pour lui les atouts sont nombreux : «Je gagne beaucoup de temps dans mon travail au quotidien ; la saisie est plus rapide et sans erreur. Grâce à ces outils, je fais plus de saisie. Désormais, te tiens correctement à jour mon carnet sanitaire et une fois par an je procède à l’inventaire, chose que je ne faisais pas auparavant».Une fois équipés (de matériel de lecture + logiciel de gestion), les éleveurs disposent «d’un véritable outil de sécurisation des exploitations vis à vis des contrôles sanitaires, ou de l’identification. Cela permet aussi de sécuriser bien des points de la conditionnalité des aides» souligne Fabrice Vassort.Pour Jean-Luc Chauvel, qui participait à cet évenement en tant que président du comité départemental ovin, l’identification électronique et toutes les possibilités qu’elle offre en terme de gestion de troupeau «est le socle du développement ovin et de la productivité ovine».


Véronique Gruber

Les plus lus

Plusieurs brebis parquées sur une montagne.
“Avec la FCO, on se sent plus démunis que face au loup”

Comme d’autres élevages ovins du Cantal, les Champaix ont perdu en quelques jours plusieurs bêtes sur le Cézallier. 

Territoire Viande : des pros de la cheville

Créée en 2013 par Simon Fric, l’entreprise naucelloise est un acteur reconnu du commerce de gros et demi-gros positionné sur…

En quelques jours, les brebis peuvent perdre 25 kg. (FCO-8)
FCO : une cellule de crise a été ouverte

Depuis début août, les élevages ovins et bovins de notre département sont sévèrement impactés par la Fièvre Catarrhale Ovine…

une brebis malade
La FCO-8 ravage les élevages ovins du Puy-de-Dôme

Samuel Sion, éleveur ovin dans le Puy-de-Dôme, a perdu 10 % de son cheptel en trois semaines, des suites de la FCO‑8…

FCO sur bovins : Tête enflée, muqueuses rouges, bave… des signes qui ne trompent pas.
"C'est une catastrophe…"

Pierre-Baptiste et Damien Ollier, éleveurs ovins à Chavaniac-Lafayette, voient leur troupeau de 1000 BMC décimé par une…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière