« Notre salut passera par l’exportation vers les pays tiers »
L’activité de l’union de coopératives Bevimac centre sud poursuit sa progression malgré une année 2015 marquée par les blocages consécutifs à la FCO.
L’export est un métier compliqué, parce que s’il est simple de vendre des animaux, il n’est en revanche pas toujours évident de les valoriser à leur juste valeur. C’est la mission que s’attache à remplir Bevimac centre sud pour ses coopératives adhérentes, Celia, Unicor et la structure Bevid’Oc. Comme l’a rappelé son président, Bernard Cazals, à l’occasion de la récente assemblée générale. « Notre rôle est de valoriser les animaux de nos coopératives à l’export, d’être capable de conserver la valeur ajoutée de nos races rustiques grâce à la maîtrise de nos outils. » L’année 2015 a connu des hauts et des bas. La hausse de l’activité (plus 4 000 têtes soit 82 440 têtes commercialisées) est le fruit d’une bonne activité sur les quatre premiers mois de l’année et l’arrivée de broutards supplémentaires suite au rapprochement entre Cemac Cobevial et Bovi PC. La fin d’année a été très compliquée, en raison des blocages commerciaux imposés, suite à l’émergence de la FCO en France. La progression est revenue en fin d’exercice grâce à la bonne organisation de l’équipe de Bevimac qui a pu faire partir 180 camions en trois semaines.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 7 juillet 2016, numéro 1367.