Moins nombreux, les élevages de lapins s’avèrent plus fragiles
Le nombre de lapins diminue régulièrement depuis 2002 dans le Cantal malgré les opportunités qu’offre cette filière.

Malgré les efforts du groupement, le nombre d’éleveurs diminue. Mais la détermination du Gepacc présidé par Mme Tachet reste intacte.
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L'Union du Cantal
Le Gepacc (Groupement des éleveurs avi-cunicoles du Cantal) comptait 23
adhérents en 2005, contre 31 deux ans plus tôt. Un chiffre souligné
lors de la dernière assemblée générale du groupement, le 16 juin
dernier à Vic-sur-Cère, sous la présidence de Corinne Tachet. Même si
le nombre de cages-mères par élevage augmente légèrement (200 en
moyenne), le nombre de lapins diminue de façon constante depuis 2002.
Ainsi le Gepacc en a livré 233 542 l’an dernier ; une baisse de - 12 %
en un an. Nicolas Bardy, rapporteur du bilan annuel tempère ce
constat, précisant que les projets de création ou d’agrandissement
devraient inverser la tendance en 2006.
Appui technique et économique
Or la force d’un groupement tient en grande partie au nombre de ses adhérents et au volume de production livré. C’est ce qui fait sa force pour négocier un prix auprès des abatteurs. Il doit sans cesse jongler entre la volonté des éleveurs de vendre le plus cher possible et celui des abatteurs d’acheter au prix le plus bas. Il assure en outre un appui technique, assure l’enlèvement des lapins, garantit le paiement et cherche à valoriser le produit. Comme le “lapin aux yeux noirs” du Gepacc valorisé à 1,78 e/kg au lieu de 1,69 e/kg pour une qualité standard. A cet égard, la conjoncture économique ne semble pas réjouissante, comme l’a confirmé Jean-François Ponsot, animateur du GLMC. Une baisse de 0,04 e/kg est attendue en 2006... Elle pourrait être compensée par des résultats technico-économiques qui progressent. “47 lapins par mère et par an : c’est le meilleur résultat jamais enregistré”, souligne M. Ponsot, même s’il nuance en rappelant le fort taux de variabilité qui se cache derrière des moyennes (notamment celui relatif à la mortalité).
Les atouts de l’élevage cunicole
Mais les éleveurs continuent de penser que l’installation de jeunes en élevage cunicole reste une bonne affaire, même si le volet économique doit être calculé avec rigueur. Elever des lapins reste en effet une solution pour celles et ceux qui ne disposent que de très peu de foncier et une augmentation dans le domaine des aides départementales et régionales rend ce type d’installation assez attractif. Mais il faut faire vite : “2006 voit arriver la fin des périodes de contractualisation tant au niveau européen, national que départemental”, a précisé Nicolas Bardy qui craint que les enveloppes ne soient toutes revues cette fois-ci à la baisse. De même, l’appui technique Ofival suscite de vives inquiétudes auprès du Gepacc. Un nouveau cadre financier doit être défini pour la période 2007-2013.
Appui technique et économique
Or la force d’un groupement tient en grande partie au nombre de ses adhérents et au volume de production livré. C’est ce qui fait sa force pour négocier un prix auprès des abatteurs. Il doit sans cesse jongler entre la volonté des éleveurs de vendre le plus cher possible et celui des abatteurs d’acheter au prix le plus bas. Il assure en outre un appui technique, assure l’enlèvement des lapins, garantit le paiement et cherche à valoriser le produit. Comme le “lapin aux yeux noirs” du Gepacc valorisé à 1,78 e/kg au lieu de 1,69 e/kg pour une qualité standard. A cet égard, la conjoncture économique ne semble pas réjouissante, comme l’a confirmé Jean-François Ponsot, animateur du GLMC. Une baisse de 0,04 e/kg est attendue en 2006... Elle pourrait être compensée par des résultats technico-économiques qui progressent. “47 lapins par mère et par an : c’est le meilleur résultat jamais enregistré”, souligne M. Ponsot, même s’il nuance en rappelant le fort taux de variabilité qui se cache derrière des moyennes (notamment celui relatif à la mortalité).
Les atouts de l’élevage cunicole
Mais les éleveurs continuent de penser que l’installation de jeunes en élevage cunicole reste une bonne affaire, même si le volet économique doit être calculé avec rigueur. Elever des lapins reste en effet une solution pour celles et ceux qui ne disposent que de très peu de foncier et une augmentation dans le domaine des aides départementales et régionales rend ce type d’installation assez attractif. Mais il faut faire vite : “2006 voit arriver la fin des périodes de contractualisation tant au niveau européen, national que départemental”, a précisé Nicolas Bardy qui craint que les enveloppes ne soient toutes revues cette fois-ci à la baisse. De même, l’appui technique Ofival suscite de vives inquiétudes auprès du Gepacc. Un nouveau cadre financier doit être défini pour la période 2007-2013.