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« Moi j’essaie de manger français »

La fédération nationale bovine s’est faite à nouveau entendre, mardi 26 août, pour défendre les éleveurs et alerter consommateurs et distributeurs, sur l’importance des difficultés croissantes rencontrées par la filière.

© Actuagri

le groupe Leclerc et sa politique de prix est la cible de la colère des éleveurs. À Vitry-sur-Seine, en région parisienne, ils étaient près de cent cinquante à avoir fait le déplacement des quatre coins de la France, pour une action surprise dans l’enseigne de la ville. Olivier Boulat, président de la FDSEA de la Lozère était présent, en tant qu’administrateur national de la FNB.

L’objectif : vérifier l’origine des viandes et sensibiliser le consommateur à la nécessité de soutenir l’élevage français. Arborant des casquettes ‘’police des viandes’’, les éleveurs ont vérifié l’étiquetage, découvrant notamment de la viande ‘’origine UE’’, sans précision du pays producteur ; les mentions ont été remplacées par des autocollants ‘’baisse des prix aux éleveurs : les grandes surfaces s’engraissent’’. « Ça ne peut plus fonctionner, explique le président de la FDSEA de la Lozère, les coûts de productions augmentent sans cesse et la marge des éleveurs est de plus en plus réduite. À trop tirer sur la corde, elle finit par casser. En un an, certains éleveurs ont perdu 300 euros par animal. Nous sommes là pour exprimer un ras-le-bol général. »

La suite dans le Réveil Lozère, édition du 4 septembre 2014, page 11.

 

Leclerc accepte de s’asseoir autour d’une table

La FNB a obtenu de l’enseigne de grande distribution qu’elle participe à une réunion interprofessionnelle « dans les quinze jours entre les abatteurs, la FCD et les distributeurs indépendants », a annoncé Jean-Pierre Fleury, président de la FNB. Durant cette réunion, le syndicat espère pouvoir traiter « les sujets de fonds de la filière viande bovine », à savoir l’application du label Viande de France, les négociations commerciales ou la segmentation des viandes.

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