Production laitière
Michel Lacoste : « Contrat Lactalis : Non à l’intégration »
Pour Michel Lacoste, président de l’association des producteurs de lait du Massif central, l’État doit obliger Lactalis a entrer dans le processus de discussion collective, comme le prévoit la Loi de modernisation agricole.
Les producteurs de lait sont depuis plusieurs mois en ordre de marche pour mettre en œuvre la contractualisation. Quel est le schéma d’organisation retenu au niveau du Massif central ?
Michel Lacoste : Dans le cadre de la contractualisation, nous avons créé l’association des producteurs de lait du Massif central (APLMC), afin d’accompagner les producteurs dans la négociation avec leurs entreprises. L’association regroupe, sur l’ensemble du bassin de production Auvergne-Limousin, les associations locales de producteurs qui se sont structurées autour de chaque entreprise et le syndicalisme FNSEA-JA.
Pour bien comprendre, l’APLMC n’aura donc pas vocation à aller négocier directement avec les entreprises ?
M.L. : Les groupes de négociations sont constitués au niveau de l’APLMC. Ils comptent parmi leurs membres des producteurs livrant à chacune des entreprises avec lesquelles vont s’ouvrir les discussions.
Quel travail a d’ores et déjà été mené ?
M.L. : Depuis le printemps dernier, nous avons analysé les contrats fournis par les entreprises, et constaté que certains d’entre eux étaient déséquilibrés et fortement désécurisants pour les producteurs de lait. Avec les groupements de producteurs, nous avons donc établi une contre-production, beaucoup plus équilibrée. Aujourd’hui, les discussions sur les contrats sont en cours, dans l’ensemble des entreprises.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 4 novembre 2011.