«Mettre en avant la génétique française, l’élevage régional et la Lozère »
Vincent Julhan est président d’Optibrune, l’organisme régional chargé d’organiser le mondial de la Brune. Il revient sur cet événement essentiel pour la profession et pour la Lozère.
Comment la Lozère a-t-elle obtenu l’organisation de ce congrès ?
Cette candidature a été portée par Optibrune qui fédère les syndicats de races de l’Aquitaine, Midi-Pyrénénées, Languedoc-Roussillon, Auvergne. Elle résulte aussi d’une rencontre réussie entre les éleveurs et les politiques lozériens. Avec la relance du syndicat dans les années 1990, il y a toujours eu des éleveurs passionnés par les Brunes dans le département. Quand on leur a présenté cette candidature, les politiques qui travaillaient sur le dossier espace événements y ont tout de suite cru.
Comment êtes-vous devenu un inconditionnel de la Brune ?
En 2000, je me suis installé avec des Brunes à Saint-Germain-du-Teil, une race découverte durant mes stages de BTS. Attachantes, les bêtes sont faciles à conduire et correspondaient bien à mon système d’exploitation : pâturage l’été, ensilage de foin l’hiver, engraissement sans maïs. Mais j’apprécie surtout le fait que des éleveurs se soient regroupés pour travailler ensemble. Nous avons acheté des génisses haut de gamme en copropriété. Avec la transplantation embryonnaire, on progresse très vite.
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 31 mars 2016, numéro 1353.
Mende, capitale de la Brune
Du 6 au 10 avril, Mende accueille la 10e édition du congrès mondial du concours européen de la race Brune. Trois cents bénévoles sont mobilisés pour préparer et encadrer un mondial qui, au-delà des professionnels (250 congressistes de 25 pays, 50 exposants, 190 bêtes…), attend 25 000 visiteurs. D’autres informations sur brune2016.com. L’événement dispose également d’une page Facebook : https ://lc.cx/4s3b (lien direct).