Contrôle à l’introduction de bovins
Maîtrise du risque et respect des mesures sanitaires de base
L’introduction d’animaux dans un élevage constitue un risque à maîtriser. Être vigilant et respecter les mesures sanitaires de base s’avère primordial sous peine de déboires parfois dramatiques.
L’introduction de nouveaux animaux dans un élevage représente une phase à hauts risques en matière de contamination de son cheptel par de nouvelles pathologies. C’est pourquoi nous en avons fait un axe d’action prioritaire avec la mise en place d’aides techniques et financières.
L’obligation réglementaire la plus récente : le contrôle IBR…
L’IBR est une maladie virale pouvant provoquer une atteinte clinique conséquente avec des symptômes respiratoires (rhinotrachéite bovine infectieuse d’où le nom d’IBR) et des symptômes génitaux (avortement, vaginite, métrite). La situation creusoise est favorable avec 95,23% de cheptels négatifs. Le pourcentage de cheptels positifs est passé de plus de 11% en 2006 à 4% en 2011. L’éradication passe d’abord par la limitation des nouvelles contaminations. L’objectif sanitaire et économique est de se situer en dessous de 1% de cheptels positifs afin d’être reconnu zone épidémiologiquement favorable (ZEF). Tout bovin introduit, quel que soit son âge, doit donc avoir son statut IBR connu.
… avec un respect strict du contrôle tuberculose et brucellose pour les «mouvements considérés comme présentant un risque particulier»
Historiquement, des tests de dépistage de la brucellose et de la tuberculose étaient réalisés systématiquement lors de tout mouvement de bovins. Du fait de l’excellente situation épidémiologique vis à vis de ces deux maladies, fruit de la rigueur du travail réalisé, les contrôles se sont allégés. Les dépistages brucellose et tuberculose se limitent aux mouvements considérés comme présentant un risque particulier : mouvements avec une durée de transfert entre exploitations supérieure à 6 jours et mouvements impliquant une exploitation classée à risque ou ayant un taux de rotation supérieur à 40% ou en provenance d’un département ayant une prévalence de tuberculose supérieure à la moyenne nationale. Face à la recrudescence de la tuberculose dans certains départements et la réémergence de la brucellose en France (2 cas en 2012), la vigilance et le respect de ces mesures doivent être forts afin d’empêcher la diffusion de la tuberculose (ou de la brucellose) depuis des zones où cette maladie sévit encore.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 31 août 2012.