Macron défend une Pac qui protège, transforme et anticipe
Le président de la République a profité de l’ouverture de salon de l’agriculture, le 23 février, à Paris, pour présenter aux agriculteurs, notamment les plus jeunes, sa vision de la Pac et d’une Europe agricole répondant à trois promesses : protéger, transformer, anticiper.
Avant de déambuler dans les allées du salon de l’agriculture, où il a été salué plutôt chaleureusement par le public, le président de la République a ouvert l’évènement le 23 février en prononçant un discours sur l’Europe agricole, devant 500 représentants du monde agricole dont la moitié de jeunes agriculteurs européens et d’élèves de lycées agricoles. Quelques semaines avant les élections européennes, Emmanuel Macron a tenu à rappeler son attachement à la Pac et à l’unité européenne pour assurer une souveraineté alimentaire mais aussi « environnementale et industrielle ». « Le vrai risque qui guette notre agriculture, ce n’est pas la concurrence entre Etats européens, ce serait plutôt notre dépendance aux importations, et donc d’être tributaire de l’augmentation du coût des matières premières, qui ne manquera pas d’arriver sous l’effet de la demande chinoise », a-t-il rappelé, citant en exemple les engrais phosphatés russes ou le soja OGM américain. D’où l’importance, aussi, d’accélérer le plan protéines, un travail qui est aujourd’hui engagé en France, mais qui doit aussi être mené au niveau européen. « Sans la Pac, l’Europe ne sera pas capable de faire valoir ses choix au monde », a-t-il poursuivi, rappelant les valeurs et les normes (environnementales, sociales) élevées de l’Union européenne.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1500, du 7 mars 2019, en page 3.