L´unité de production de steak haché du Pôle viande monte en charge
Une unité de production de steak haché a ouvert fin 2004 sur le site du Pôle viande d´Aurillac. Elle approvisionne depuis peu les enseignes Carrefour et Champion.
En juillet 2002, Covial (société filiale du groupe coopératif des Eleveurs du pays vert) ouvrait à Argentat (Corrèze) un atelier de fabrication de steak haché. Les résultats n´ont pas été à la hauteur des espérances : difficile de se faire une place sur un marché occupé par quelques très grands groupes. Les seuls débouchés péniblement trouvés l´ont été auprès de hard-discounters. La valorisation espérée n´a pas été au rendez-vous, pas assez en tout cas pour assurer la rentabilité de l´outil. Si bien que, début 2004, le groupe décidait de repositionner ses fabrications et, pour des raisons de coûts, de déménager son unité de production vers le Pôle viande d´Aurillac. Le site d´Argentat, qui employait sept personnes, a donc été fermé en juillet dernier, et les machines transférées à Aurillac, où l´activité a véritablement pris son essor ces derniers jours grâce à de nouveaux contrats d´approvisionnement conclus avec les enseignes Carrefour et Champion.
Un million d´euros investis
Le déménagement s´est doublé d´investissements destinés à augmenter la capacité de production et à disposer d´outils susceptibles de permettre de développer une valeur ajoutée à partir des filières bovines locales. C´est ainsi que deux lignes de fabrication ont successivement été installées en novembre et décembre dernier dans les locaux du Pôle viande d´Aurillac. L´une pour produire un steak haché classique "haute pression", l´autre des steaks hachés haut de gamme, dits "gros grain façon bouchère", conditionnés dans les deux cas en barquettes sous atmosphère protégée. L´unité a fonctionné ces derniers mois avec ses anciens clients, sur un rythme de production de 300 tonnes par an. Elle vient de franchir un cap significatif en décrochant deux contrats avec deux enseignes de la grande distribution, grâce auxquels les volumes traités vont passer à 900 tonnes par an. Il s´agit pour l´instant de steaks hachés "premiers prix", fabriqués avec une viande issue sans distinction de vaches laitières ou allaitantes, distribués sous marques distributeurs et obéissant aux cahiers des charges imposés par les enseignes. Grâce à ces contrats, les volumes fabriqués vont passer à 900 tonnes par an, l´ambition étant d´arriver rapidement à 1 500 tonnes annuelles.
Aller vers un produit haut de gamme
"Notre objectif est maintenant de trouver notre place sur le marché du steak haché haut de gamme et d´y écouler au moins un tiers de notre production", explique Frédéric Monnier, directeur général du groupe des Eleveurs du pays vert. Plusieurs déclinaisons seront utilisées : le signe "montagne" d´abord (le groupe a reçu son agrément début 2005, de même qu´il a obtenu le droit d´utiliser la marque "Bravo l´Auvergne"). Covial participera d´ailleurs au lancement du "Boeuf montagne" sur le stand de la nouvelle association nationale bovins-montagne (présidée par le Cantalien Patrick Bénezit) lors du prochain Salon international de l´agriculture à Paris. Elle y présentera son "steak haché montagne". Covial travaille également sur une déclinaison raciale, et compte produire des steaks hachés identifiés aubrac, salers ou limousine. Il y aura aussi un steak haché "bio" et probablement un autre sous Label rouge salers.
Un million d´euros investis
Le déménagement s´est doublé d´investissements destinés à augmenter la capacité de production et à disposer d´outils susceptibles de permettre de développer une valeur ajoutée à partir des filières bovines locales. C´est ainsi que deux lignes de fabrication ont successivement été installées en novembre et décembre dernier dans les locaux du Pôle viande d´Aurillac. L´une pour produire un steak haché classique "haute pression", l´autre des steaks hachés haut de gamme, dits "gros grain façon bouchère", conditionnés dans les deux cas en barquettes sous atmosphère protégée. L´unité a fonctionné ces derniers mois avec ses anciens clients, sur un rythme de production de 300 tonnes par an. Elle vient de franchir un cap significatif en décrochant deux contrats avec deux enseignes de la grande distribution, grâce auxquels les volumes traités vont passer à 900 tonnes par an. Il s´agit pour l´instant de steaks hachés "premiers prix", fabriqués avec une viande issue sans distinction de vaches laitières ou allaitantes, distribués sous marques distributeurs et obéissant aux cahiers des charges imposés par les enseignes. Grâce à ces contrats, les volumes fabriqués vont passer à 900 tonnes par an, l´ambition étant d´arriver rapidement à 1 500 tonnes annuelles.
Aller vers un produit haut de gamme
"Notre objectif est maintenant de trouver notre place sur le marché du steak haché haut de gamme et d´y écouler au moins un tiers de notre production", explique Frédéric Monnier, directeur général du groupe des Eleveurs du pays vert. Plusieurs déclinaisons seront utilisées : le signe "montagne" d´abord (le groupe a reçu son agrément début 2005, de même qu´il a obtenu le droit d´utiliser la marque "Bravo l´Auvergne"). Covial participera d´ailleurs au lancement du "Boeuf montagne" sur le stand de la nouvelle association nationale bovins-montagne (présidée par le Cantalien Patrick Bénezit) lors du prochain Salon international de l´agriculture à Paris. Elle y présentera son "steak haché montagne". Covial travaille également sur une déclinaison raciale, et compte produire des steaks hachés identifiés aubrac, salers ou limousine. Il y aura aussi un steak haché "bio" et probablement un autre sous Label rouge salers.