Loup : la FNSEA, la FNO, l’APCA et JA interpellent le Premier ministre
Alors que l'écriture du nouveau plan loup est en cours, les organisations professionnelles agricoles réclament le droit "élémentaire" et "légitime" des éleveurs de défendre de façon permanente leur troupeau. Fini de compter...Entre le loup et l'agneau, il faudra résolument choisir.
Dans une lettre adressée au Premier ministre, Christiane Lambert, président de la FNSEA, Michèle Boudoin, présidente de la Fédération nationale de la production ovine (FNO), Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) et Jérémy Decerle, président de Jeunes agriculteurs, ont dénoncé «l’autisme des ministères» de l’Agriculture et de l’Écologie concernant le loup. Les syndicats, dans ce courrier daté du 20 novembre, demandent le «droit élémentaire» et «légitime» pour les éleveurs «de défendre de façon permanente leur troupeau».Pour les responsables professionnels, les propositions des pouvoirs publics relèvent d'un manque certain de réalisme. "Vous affichez un objectif de 500 loups en France au terme du plan, en 2023...Aujourd'hui, on décompte déjà plus de 300 loups". Ils réaffirment que le loup n’est pas en voie de disparition avec «350 000 loups recensés dans le monde dont 150 000 en Europe».