Pour une connaissance renforcée du transfert immunitaire
L’immunité du veau, une donnée à mieux connaitre : une prise en charge de son évaluation par GDS Creuse
En raison de différentes évolutions observées en élevage bovin et du fait de la persistance de la problématique « diarrhées néonatales », GDS Creuse et le GTV23 ont mis en place, depuis 2003, un plan de prévention et de lutte contre les diarrhées néonatales.
Un plan diarrhée efficace mais une utilisation insuffisante du transfert immunitaire
Le plan « diarrhées néonatales » creusois repose sur une approche globale. Après un bilan de la situation sanitaire, les agents infectieux, le transfert immunitaire et le statut nutritionnel des mères sont explorés. La confrontation des résultats d'analyses et des facteurs de risque recensés au cours d'un audit aboutit à un plan d'action élaboré en pleine concertation avec l'éleveur. Le bilan de sept campagnes de ce plan montre qu'il est une solution efficace. Cependant, sa pleine réussite demande l'exploration des trois domaines (agents infectieux, transfert immunitaire et statut nutritionnel des mères) et une implication du tandem éleveur-vétérinaire. Or, l'exploration du transfert immunitaire s'avère largement insuffisante.
L’avenir sanitaire du veau fonction de la qualité du transfert immunitaire
Un élément clé de la 1ère période de vie du veau s'avère être le colostrum, sa quantité, sa qualité, son absorption et sa bonne utilisation par celui-ci. Le veau naît sans défenses immunitaires. Il est donc indispensable, pour le veau, d'absorber une quantité et une qualité suffisantes d'immunoglobulines. Ces anticorps, apportés par le colostrum, lui permettent de se défendre contre les agents infectieux présents dans l'élevage pendant les 1ères semaines de vie. Il existe une relation directe entre les taux de mortalité et de morbidité au sein d'un élevage et la concentration d'anticorps du veau à 24/48 heures. La concentration minimale nécessaire se situe de 15 à 20 g/ l de sérum. Les veaux privés totalement de colostrum présentent une mortalité voisine de 90 %.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole du 4 février.