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CULTURE
Limagrain : le maïs HDi se réinvente pour ses 20 ans

La technologie du maïs hybride HDi de Limagrain a 20 ans et représente désormais 40 % des ventes de semences de maïs fourrage.

illustration maïs culture
Le maïs HDi s'est fait une place dans les rations animales grâce à sa haute digestibilité.
© F. Alteroche

C'est l'une de ces technologies microscopiques mais avec de grands effets.

Il y a 20 ans, LG, la branche semencière de la coopérative Limagrain, lançait sur le marché le maïs HDi, des variétés hybrides alliant rendement, digestibilité et haute valeur énergétique.

Deux décennies plus tard, le quatrième semencier mondial renouvelle l'ensemble de sa gamme pour « s'adapter au changement climatique » précise Benoît Delord, chef marché nutrition animale chez LG.

« Nous recherchons une tolérance à la sécheresse pour maintenir une régularité de rendements. Le profil alimentaire est aussi revu avec plus d'amidon dans nos variétés, tout en conservant un bon niveau de fibres. »

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Le maïs hybride hautement digestible


Les semences de maïs ont fait le succès de l'activité semencière de Limagrain, à commencer par le LG 11. Cette variété de maïs a été développée spécialement pour les conditions de culture d'Europe du Nord. Dix ans plus tard, en 2005, le maïs hybride HDi faisait son apparition.

Là encore, la semence développée par le groupe puydômois s'est démarquée de ses concurrents grâce à la digestibilité de ses fibres particulièrement adaptées pour les rations riches en maïs (plus de 50 % ). « Ces variétés assurent un apport énergétique important grâce à leurs fibres hautement digestibles dans le rumen, pour produire davantage tout en évitant le risque de sub-acidose voire acidose » explique Benoît Delord.

Issus d’un programme de sélection spécifique intégrant à la fois des exigences agronomiques et nutritionnelles, les hybrides HDi occupent désormais 40 % des ventes de semences de maïs fourrage. Les chiffres fournis par LG assurent un rendement plus élevé de +0,6 t MS/ha par rapport à la moyenne du marché et une valeur énergétique de +0,01 UF.

Les études comparatives de 11 variétés HDi, réalisées par le semencier dans une vingtaine d'exploitations agricoles distribuant une ration composée à 66 % de maïs ensilage, montrent un bonus de production de +0,5 litre de lait/vache/jour.

À lire aussi : Comment l'extension d'une usine va garantir la valorisation sur le territoire des productions agricoles ?


Une gamme renouvelée


Si vingt années peuvent paraître courts dans le monde de la sélection semencière, c'est néanmoins un laps de temps suffisant pour faire tomber ces variétés dans l'obsolescence face au changement climatique. LG a donc enclenché une forte dynamique de renouvellement.

« Depuis deux ans, l'entièreté de la gamme HDi a été renouvelée, à l'exception d'une variété. »

La tolérance à la sécheresse a été la priorité du semencier ainsi qu'une valeur alimentaire accrue.

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