L’herbe, un précieux minerai à cultiver
À l’initiative du Sidam, un colloque, organisé la semaine dernière, a permis de dresser le bilan de l’ensemble des programmes sur les prairies menés aux quatre coins du Massif central.
« L’herbe ça se cultive ». Cette phrase de l’agronome français, René Dumont est encore largement d’actualité. La culture de l’herbe impose de se plier à un certain nombre de techniques et, fait nouveau, de composer avec une météo de plus en plus extrême. La recherche fondamentale, appliquée et les acteurs du développement se sont penchés depuis longtemps sur cette ressource essentielle pour l’agriculture du Massif central. En dix ans, les programmes de recherche se sont multipliés, avec une impression de démultiplication des informations qui finalement était peut-être nuisible à la communication. Alors pour mettre de la cohérence dans les nombreux programmes consacrés à la prairie, un projet global a émergé porté par le Sidam (Service interdépartemental pour l’animation du Massif central). Ce projet, baptisé « autonomie et sécurisation des systèmes d’exploitation à base d’herbe et de parcours », s’est scindé en plusieurs volets, comme l’a expliqué Bernard Rebière, directeur de la chambre régionale d’agriculture du Limousin, « un groupe permanent « herbe », un observatoire sur la ressource herbagère et un transfert de premier niveau de manière à optimiser les compétences des conseillers sur le terrain ».
Dans cette volonté de lisibilité, le Sidam a organisé, la semaine dernière, un colloque sur le thème « l’herbe au cœur du conseil dans le Massif central ». Ce rendez-vous a fait salle comble, et les exposés très riches ont permis de mesurer la diversité des axes de recherche.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 16 mars 2012.