"LFO n´est pas à vendre", affirme le nouveau président de 3A
Le nouveau président du groupe 3A est venu dans le Cantal démentir les rumeurs : "3A et encore moins LFO ne sont à vendre", a déclaré Jean-Louis Lousteau.
Ces dernières semaines, le bruit courait dans le Cantal que Les Fromageries Occitanes seraient à vendre et, avec elles, le groupe 3A, "en grande difficulté". Elu depuis 15 jours président de l´Alliance Agro-Alimentaire, Jean-Louis Loustau est venu devant les producteurs de lait d´AOPL (1) avec l´objectif de rassurer. "Non, a-t-il lancé lundi au Lioran, 3A et LFO ne sont pas à vendre ! Nous ne vendrons ni à Besnier ni à Bongrain". Ce qui ne veut pas dire selon lui qu´il n´y aura pas de rapprochement avec les uns ou les autres, "compte tenu de la situation interne du groupe et du marché du lait français et européen".
Jouer la carte "de la transparence"
M. Loustau a souhaité "jouer la transparence" devant "des coopérateurs déçus mais qui gardent espoir". "Certes, le groupe a connu une année difficile sur la branche lait de consommation à cause des baisses de prix sur le marché français. La Pac et l´affaire Parmalat nous ont gênés, a-t-il reconnu. Les autres productions sont positives. Notre endettement est mal structuré, avec trop de prêts à court terme, une des conséquences du conflit Centre-Lait, et certains investissements ont pris du retard. Nous avons besoin de nous organiser et nous sommes déjà au travail". M. Loustau a annoncé la nomination d´un directeur général, ou encore la commande d´un audit pour les décisions de gestion. "Nous devons remonter nos fonds propres, rétablir la rentabilité, ajuster la trésorerie, retrouver la sérénité sociétale, a-t-il martelé. Nous avons un gué à franchir et nous le franchirons en conservant notre indépendance". Pourtant, dans l´esprit du président, un partenariat est possible.
Des partenariats envisagés
"Nous cherchons des solutions sans précipitation", a précisé Jean-Louis Loustau. "Cela vaut aussi pour le Cantal et notre volonté de créer dans le département un pôle fromager complet avec d´autres suit son chemin. Mais ce ne sera pas avec n´importe qui !". Dans ce contexte optimiste, Michel Teyssedou, selon qui il aurait été "suicidaire pour 3A de se séparer de la branche fromagère", propose d´étudier une participation des producteurs volontaires à la capitalisation. Jean-Louis Loustau ne pouvait échapper aux interrogations vis-à-vis de Centre-Lait. "Nous sommes autosuffisants en lait AOC pour nos usines", a-t-il affirmé. Nous prendrons du lait uniquement en fonction de nos besoins. La porte se fermera et nous ne ferons aucune alliance avec ceux qui ont créé la situation de conflit avec Centre-lait". Ces propos de fermeté et d´engagement vers l´avenir ont plu aux responsables d´AOPL. Ces derniers, quelques instants auparavant, donnaient l´impression de n´être pas entendus au plan départemental, ni par les organisations agricoles, ni par l´administration. "Nous n´avons jamais perdu confiance", relevaient le président Jacques Paramelle et le secrétaire Jean-Paul Valibus.
(1) Avenir occitan des producteurs de lait, association des producteurs livrant à Fraival, société de collecte de 3A.
Jouer la carte "de la transparence"
M. Loustau a souhaité "jouer la transparence" devant "des coopérateurs déçus mais qui gardent espoir". "Certes, le groupe a connu une année difficile sur la branche lait de consommation à cause des baisses de prix sur le marché français. La Pac et l´affaire Parmalat nous ont gênés, a-t-il reconnu. Les autres productions sont positives. Notre endettement est mal structuré, avec trop de prêts à court terme, une des conséquences du conflit Centre-Lait, et certains investissements ont pris du retard. Nous avons besoin de nous organiser et nous sommes déjà au travail". M. Loustau a annoncé la nomination d´un directeur général, ou encore la commande d´un audit pour les décisions de gestion. "Nous devons remonter nos fonds propres, rétablir la rentabilité, ajuster la trésorerie, retrouver la sérénité sociétale, a-t-il martelé. Nous avons un gué à franchir et nous le franchirons en conservant notre indépendance". Pourtant, dans l´esprit du président, un partenariat est possible.
Des partenariats envisagés
"Nous cherchons des solutions sans précipitation", a précisé Jean-Louis Loustau. "Cela vaut aussi pour le Cantal et notre volonté de créer dans le département un pôle fromager complet avec d´autres suit son chemin. Mais ce ne sera pas avec n´importe qui !". Dans ce contexte optimiste, Michel Teyssedou, selon qui il aurait été "suicidaire pour 3A de se séparer de la branche fromagère", propose d´étudier une participation des producteurs volontaires à la capitalisation. Jean-Louis Loustau ne pouvait échapper aux interrogations vis-à-vis de Centre-Lait. "Nous sommes autosuffisants en lait AOC pour nos usines", a-t-il affirmé. Nous prendrons du lait uniquement en fonction de nos besoins. La porte se fermera et nous ne ferons aucune alliance avec ceux qui ont créé la situation de conflit avec Centre-lait". Ces propos de fermeté et d´engagement vers l´avenir ont plu aux responsables d´AOPL. Ces derniers, quelques instants auparavant, donnaient l´impression de n´être pas entendus au plan départemental, ni par les organisations agricoles, ni par l´administration. "Nous n´avons jamais perdu confiance", relevaient le président Jacques Paramelle et le secrétaire Jean-Paul Valibus.
(1) Avenir occitan des producteurs de lait, association des producteurs livrant à Fraival, société de collecte de 3A.