Les médecines vétérinaires alternatives dans la controverse réglementaire
Dans un contexte de réduction des antibiotiques, homéopathie, aromathérapie, phytothérapie, ostéopathie ou encore acupuncture ont trouvé leur place dans les fermes.
Élodie Stoléar y croit dur comme fer. Vétérinaire libérale diplômée en ostéopathie, acupuncture, homéopathie et phytothérapie, elle n’envisage plus son métier autrement. « J’ai exercé pendant deux ans en tant que vétérinaire classique en Belgique. Je me suis vite sentie limitée. Très rapidement, j’ai eu envie de développer mes connaissances », explique-t-elle. Aujourd’hui, elle traite des vaches, des veaux, des brebis ou encore des chevaux sur la base des connaissances acquises lors de spécialisations ces dernières années. « Je suis souvent appelée pour des cas désespérés, lorsqu’on a tout essayé en médecine vétérinaire classique et qu’on pense qu’il n’y a plus rien à faire pour l’animal. J’utilise beaucoup l’acupuncture en complément de l’ostéopathie pour refaire circuler l’énergie dans les méridiens impactés », ajoute la vétérinaire. L’homéopathie, aujourd’hui menacée de déremboursement, est à son sens, une méthode très efficace. « J’utilise aussi des bourgeons de plantes (ndlr : gemmothérapie) qui ont la particularité d’agir très vite, des hydrolats et des fleurs de Bach pour tous les maux en lien avec l’émotionnel des animaux. En dernier recours, je propose des huiles essentielles, assez concentrées, à utiliser avec modération car elles peuvent causer des désagréments au foie », ajoute la vétérinaire basée dans les Pyrénées-Atlantiques.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1523, du 29 août 2019, en page 11.