Les grandes cultures sont aussi présentes dans le Puy-de-Dôme
Deux membres du conseil d’administration des Jeunes Agriculteurs du Puy-de-Dôme ont participé à la journée du groupe Grandes cultures à Paris.
La semaine dernière, Jeunes agriculteurs national organisait un groupe de travail axé sur les Grandes Cultures. Deux membres du conseil d’administration de JA 63 ont participé à la journée. Aux côtés d’agriculteurs de la Marne, de l’Aube, de la Picardie, l’Alsace et même de Corse, ils ont pu confronter leurs idées et débattre de ce type d’agriculture. «Finalement, c’est très bien que nous y soyons allés. On se rend compte que nous n’avons pas du tout les mêmes problématiques et les mêmes conditions de travail», précisent Rémy Petoton et Florian Bicard. Les exploitants des autres départements n’avaient pas forcément conscience de l’emprise de la culture céréalière dans notre région et de son poids économique. Les difficultés rencontrées cette année sur le département n’ont pas été vécues dans la Marne ou en Picardie, par exemple, où il y a eu des rendements record pour certaines cultures.
« Plus nous seront présents dans ce type de réunions et plus nos particularités et nos revendications seront prises en compte. C’est en participant à ces rencontres que nous ferons entendre la voix des exploitations céréaliers du département » ont précisé les deux JA. Au mois de janvier (du 19 au 21) la session Grandes Cultures aura lieu à Troyes dans l’Aube. A l’ordre du jour les contrats entre céréaliers et éleveurs et les assurances récoltes et climatiques. «Nous essaierons d’avoir au moins un représentant de JA 63», ont annoncé les deux administrateurs. Cette journée a aussi permis de présenter le projet des JA 63 : la coopération entre éleveurs et céréaliers. « Les participants ont trouvé notre initiative très intéressante, puisque au niveau des JA nous sommes la seule structure à avoir poussé la réflexion jusqu’au dépôt d’un GIEE » explique Florian Bicard, l’un des responsables du projet. Beaucoup ont abandonné en cours de route à cause de mésentente entre les acteurs. «Justement, pour nous c’est notre entente entre céréaliers et éleveurs qui fait la force de l’idée et qui permet d’avancer».