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Les filières proposent, le président écoute

Troisième visite de François Hollande au Salon de l'agriculture. Suivi du parcours à travers les différents secteurs.

On aurait pu craindre le pire : entre une situation économique catastrophique, les attentats du début d'année et une cote de popularité qui ne cesse de patiner dans les basses eaux, la visite de François Hollande, président de la République, aurait pu ressembler à un calvaire. Ce fut loin d'être le cas, au contraire. Arrivé tout juste avant 7 heures, sans tambour ni trompette, il a foncé droit sur Filouse, la mascotte Rouge Flamande de ce 52e SIA. « Il faut absolument préserver les races à petits effectifs qui font partie d'un terroir, d'un tissu économique. C'est aussi la poursuite du travail de nos prédécesseurs », indiquait la présidente de la race nordiste avant de poursuivre : « Il y a des jeunes qui s'intéressent à ce type d'élevage ». Le président s'est dit intéressé par cette démarche avant que Stéphane Le Foll, son ministre de l'Agriculture, précise qu'un travail était effectué également au niveau de la race Saosnoise. Les responsables de la Rouge Flamande, soutenus par le conseil général du Nord, disent aussi travailler sur des projets d'autonomie fourragère, « une nouvelle démarche et un changement de mentalité pour nous, agriculteurs ». Cap ensuite sur le stand de la filière laitière, où Thierry Roquefeuil, président du Cniel, a insisté auprès du chef de l'État pour que les pouvoirs publics montrent la même volonté que la filière en matière de dynamique et de diversité laitière. Le responsable laitier a notamment rappelé que l'Europe doit continuer à travailler sur les critères économiques, par exemple en termes de prix du lait, pour que la filière puisse garder son attrait. Il a aussi interpellé le président sur les zones à handicap naturel et sur le développement d'outils nouveaux : d'une part pour s'adapter à la volatilité des cours mondiaux et d'autre part pour trouver une fiscalité adéquate pour ne pas être pénalisé les années positives qui permettraient de « mettre de l'argent de côté » avant de conclure : « Nous travaillons pour l'environnement et pour la société, nous ne voulons pas être les accusés de l'environnement et de la société ». La visite s'est ensuite poursuivie en direction de la salle de traite.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 26 février 2015.

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