Doux
Les éleveurs attendent des garanties
Le redressement judiciaire du groupe Doux a un impact direct sur les trésoreries des éleveurs. Chacun a pu évoquer ses difficultés à l’occasion d’une réunion organisée par la section régionale avicole d’Auvergne.
La quinzaine d’éleveurs installés dans l’Allier, dans le Puy-de-Dôme et la Creuse livrant au groupe Doux s’est réunie à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier.
Le redressement judiciaire du groupe Doux plonge les éleveurs dans une situation particulièrement compliquée. «Le montant des créances dû par le groupe Doux atteint sur certaines exploitations plus de 30000 euros», explique Jacques Force, président de la section régionale avicole d’Auvergne. S’ajoutent à ces problèmes de trésorerie, des difficultés pour être approvisionné en aliments et en gaz. Les matières premières arrivant au compte-goutte, l’usine d’aliments Doux de Clémont dans le Cher tourne aussi au ralenti, même si ce problème devrait être résolu dans les prochains jours. La fabrication et du coup la livraison d’aliment destiné aux volailles est donc retardée.
Du côté de l’énergie aussi, la cessation de paiement du groupe Doux paralyse les approvisionnements. Faute d’être réglé, certains gaziers refusent d’honorer les commandes.
La section régionale avicole souhaite que ces blocages soient levés dans les plus brefs délais pour que les éleveurs continuent de travailler et surtout de produire. Elle en appelle aussi aux banques «afin de trouver les solutions de trésorerie les plus adaptées aux éleveurs, face à une problématique qui n’est pas de leur responsabilité».
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 29 juin 2012.