Aller au contenu principal

Les députés adoptent la réforme de la fiscalité agricole en première lecture

En séance publique, les députés ont adopté le 23 octobre la première partie du Projet de loi de finance (PLF) 2019 relative aux recettes par 346 voix contre 181, où figurent les principales de mesures de réforme de la fiscalité agricole. Notamment la création d’une déduction pour épargne de précaution (DPE) ou le relèvement du plafond d’exonération des baux ruraux.

Le texte prévoit l’application à compter du 1er janvier 2021 d’un tarif direct de 3,86 €/hl pour le gazole agricole.
Le texte prévoit l’application à compter du 1er janvier 2021 d’un tarif direct de 3,86 €/hl pour le gazole agricole.
© Stéphane Leitenberger

La première partie du projet de loi de finances 2019 adoptée en première lecture fixe les nouveaux plafonds de la « déduction pour épargne de précaution » : « 100 % du bénéfice imposable » pour une exploitation ayant un bénéfice inférieur à 27 000 € ; 41 400 € « lorsque le bénéfice imposable est supérieur ou égal à 100 000 € ». Une évolution par rapport à la DPA dont le plafond était fixé à 27 000 €. À noter que le plafond pourra lui-même être multiplié par le nombre d’associés exploitants dans le cas des Gaec et des EARL, dans la limite de quatre.
L’utilisation de la déduction sera conditionnée à l’inscription sur un compte courant « d’une somme comprise entre 50 et 100 % du montant de la déduction » au plus tard à la date de dépôt de la déclaration des résultats. Cette épargne professionnelle pourra être à 100 % constituée de stocks de fourrages ou de stocks de produits dans le cas des filières animales ou viticoles, après constatation de coûts d’acquisition ou de production de stocks.
Les montants déduits peuvent ensuite être utilisés pendant une durée de dix ans. Surtout, alors que la DPA comprenait une liste importante de contraintes, la DPE laisse l’exploitant agricole libre de l’utilisation de ces sommes « pour faire face à des dépenses nécessitées par l’activité professionnelle ».

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1482, du 1er novembre 2018, en page 8.

Les plus lus

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

Florian Monteil à droite avec l'un de ses associés, Aurélien Vidal.
Passionnés de lait et optimistes pour l'avenir

Alors que le Puy-en-Velay accueillera les 4èmes Assises de la FNPL les 11 et 12 décembre prochain, à Landos, le Gaec du Collet…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Esat d'Anjoigny : l'un des rares Esat avec un élevage en France

Bientôt cinquantenaire, l’Ésat d’Anjoigny dans le Cantal s’illustre par son ancrage agricole et la diversité de ses activités…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière