Les cantons préparent la venue du président de la FNSEA
Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, sera l’invité du prochain congrès de la FDSEA. Dans les cantons, on affûte ses questions pour le “grand patron”.

Gilbert Amblard, délégué FDSEA du canton de Saint-Mamet, chez lui à Saint-Saury.
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L'Union du Cantal
“Le syndicalisme, ça c’est un truc qui est bien, mais faut l’avoir dans le sang. Quand on est dedans, on se rend compte que ça apporte beaucoup chez nous. Le jour où il n’y en aura plus, les paysans n’auront plus leur mot à dire” : voilà ce que répond Gilbert Amblard lorsqu’on lui demande pourquoi il a accepté en 2005 la charge de délégué FDSEA du canton de Saint-Mamet (il est par ailleurs président communal depuis sept ou huit ans). Installé à Saint-Saury, où il conduit un cheptel de 60 vaches aubrac sur 70 hectares, l’agriculteur milite depuis qu’il s’est installé, en 1985, avec son épouse Louise. Il sera bien sûr le 8 novembre au congrès de la FDSEA, et ne cache pas son impatience de rencontrer pour la première fois et de pouvoir dialoguer directement avec Jean-Michel Lemétayer.
Faire remonter les préoccupations du terrain
“Je vais réunir mes présidents communaux la semaine prochaine pour préparer le congrès et les questions qu’on va poser”, explique Gilbert Amblard. “Car le rôle d’un délégué cantonal, c’est de faire remonter tout ce qui ne va pas au niveau de la base aux responsables départementaux, puis nationaux. Là, faut y être, car on aura la chance de pouvoir s’adresser directement au premier de nos responsables”, dit-il. Le délégué cantonal a déjà une petite idée des grands sujets qui seront évoqués : “Ici, c’est un canton laitier, alors c’est sûr qu’il y aura des questions sur le financement des Acal (Aide à la cessation d’activité laitière) qui est un sujet brûlant. Moi, je crois que la FDSEA a eu raison de refuser l’idée que les producteurs soient obligés de payer pour avoir des quotas. Je me dis qu’on aura bonne mine d’avoir investi des millions pour acheter des droits à produire si on nous supprime les quotas après 2013. Le congrès sera une bonne occasion de se faire une opinion là-dessus en écoutant les arguments des uns et des autres”.
“Avoir de la suite dans ses idées...”
“Le syndicat, ça doit être un lieu de débat, un endroit où on peut échanger sur notre métier, discuter puis trancher, prendre des décisions dans ce qui nous semble être l’intérêt général de la profession. Pardi, ça nous vaut parfois des critiques, à nous responsables, mais vous savez, j’ai la couenne dure maintenant !”, lâche Gilbert Amblard. “Y’en a qui s’énervent et qui claquent la porte à la moindre contrariété, surtout les jeunes, qui veulent tout tout de suite. Moi aussi, dans ma carrière, je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions du syndicat, mais je n’ai jamais imaginé abandonner le bateau... Quand on s’engage dans quelque chose, faut s’y tenir... et avoir de la suite dans ses idées”, plaide ce militant aguerri. En tant que délégué cantonal, il monte une fois par mois environ à Aurillac pour les réunions du conseil d’administration de la FDSEA. “Ça prend un peu de temps, mais j’aime la rencontre avec les autres, le contact. C’est une façon pour moi de lutter contre les injustices et de défendre les plus pauvres, et surtout un moyen de pouvoir exprimer ce que je pense”, témoigne Gilbert Amblard. L’administrateur de la FDSEA n’espère qu’une chose : que les agriculteurs viennent nombreux au prochain congrès départemental.
Faire remonter les préoccupations du terrain
“Je vais réunir mes présidents communaux la semaine prochaine pour préparer le congrès et les questions qu’on va poser”, explique Gilbert Amblard. “Car le rôle d’un délégué cantonal, c’est de faire remonter tout ce qui ne va pas au niveau de la base aux responsables départementaux, puis nationaux. Là, faut y être, car on aura la chance de pouvoir s’adresser directement au premier de nos responsables”, dit-il. Le délégué cantonal a déjà une petite idée des grands sujets qui seront évoqués : “Ici, c’est un canton laitier, alors c’est sûr qu’il y aura des questions sur le financement des Acal (Aide à la cessation d’activité laitière) qui est un sujet brûlant. Moi, je crois que la FDSEA a eu raison de refuser l’idée que les producteurs soient obligés de payer pour avoir des quotas. Je me dis qu’on aura bonne mine d’avoir investi des millions pour acheter des droits à produire si on nous supprime les quotas après 2013. Le congrès sera une bonne occasion de se faire une opinion là-dessus en écoutant les arguments des uns et des autres”.
“Avoir de la suite dans ses idées...”
“Le syndicat, ça doit être un lieu de débat, un endroit où on peut échanger sur notre métier, discuter puis trancher, prendre des décisions dans ce qui nous semble être l’intérêt général de la profession. Pardi, ça nous vaut parfois des critiques, à nous responsables, mais vous savez, j’ai la couenne dure maintenant !”, lâche Gilbert Amblard. “Y’en a qui s’énervent et qui claquent la porte à la moindre contrariété, surtout les jeunes, qui veulent tout tout de suite. Moi aussi, dans ma carrière, je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions du syndicat, mais je n’ai jamais imaginé abandonner le bateau... Quand on s’engage dans quelque chose, faut s’y tenir... et avoir de la suite dans ses idées”, plaide ce militant aguerri. En tant que délégué cantonal, il monte une fois par mois environ à Aurillac pour les réunions du conseil d’administration de la FDSEA. “Ça prend un peu de temps, mais j’aime la rencontre avec les autres, le contact. C’est une façon pour moi de lutter contre les injustices et de défendre les plus pauvres, et surtout un moyen de pouvoir exprimer ce que je pense”, témoigne Gilbert Amblard. L’administrateur de la FDSEA n’espère qu’une chose : que les agriculteurs viennent nombreux au prochain congrès départemental.