“Les accords nationaux ne sont pas respectés”
La FDSEA et les JA dénoncent à nouveau le non respect des accords nationaux sur le prix du lait.
“C’est purement inacceptable et scandaleux : la plupart des entreprises
laitières qui collectent sur notre département ne respectent pas
l’accord national sur le prix du lait que leurs fédérations nationales
ont pourtant signé”, s’indigne Chantal Cor, présidente de la section
laitière de la FDSEA. Cette fois, la FDSEA et les JA ont décidé
d’adresser une “lettre ouverte” à toutes les entreprises qui, selon
eux, ne sont pas en règle avec l’accord. “Pour les unes, c’est le prix
de base Criel qui n’est pas respecté ; d’autres appliquent une
flexibilité additionnelle sans en avoir fait la demande au comité des
sages du Cniel ; certaines cumulent ces deux défauts”, explique Chantal
Cor. “Il nous paraît légitime, en tant que producteur, d’exiger une
transparence et une lisibilité totales sur le paiement de notre lait,
écrivent les deux syndicats en faisant valoir “qu’aujourd’hui, les
producteurs de lait sont moroses face à une filière qui manque de
dynamisme”.
“Cessez de brader nos fromages !”
“Vous avez le devoir de respecter a minima les accords que vos représentants ont signé”, écrivent-ils à l’adresse des entreprises. “Nous sommes de plus convaincus que ce prix n’est pas un prix suffisant. Nous nous battrons pour que la valorisation de vos fabrications soit à la hauteur de nos nécessités. Cessez de brader nos fromages !”. Et de conclure : “Les producteurs doivent retrouver leur enthousiasme. Si vous continuez à malmener vos producteurs en appliquant continuellement des baisses de prix du lait, c’est non seulement les producteurs mais aussi votre entreprise qui sont menacés. Vous serez coupable de destruction de la filière laitière du Cantal. Pourtant, la solution est simple, la balle est dans votre camp, respectez les accords, créez des plus-value sur le prix du lait et faites en sorte qu’on puisse enfin redonner le moral aux producteurs”.
“Cessez de brader nos fromages !”
“Vous avez le devoir de respecter a minima les accords que vos représentants ont signé”, écrivent-ils à l’adresse des entreprises. “Nous sommes de plus convaincus que ce prix n’est pas un prix suffisant. Nous nous battrons pour que la valorisation de vos fabrications soit à la hauteur de nos nécessités. Cessez de brader nos fromages !”. Et de conclure : “Les producteurs doivent retrouver leur enthousiasme. Si vous continuez à malmener vos producteurs en appliquant continuellement des baisses de prix du lait, c’est non seulement les producteurs mais aussi votre entreprise qui sont menacés. Vous serez coupable de destruction de la filière laitière du Cantal. Pourtant, la solution est simple, la balle est dans votre camp, respectez les accords, créez des plus-value sur le prix du lait et faites en sorte qu’on puisse enfin redonner le moral aux producteurs”.