« L’éleveur est le premier acteur de l’action sanitaire »
L’assemblée générale du GDS de la Lozère s’est déroulée jeudi 18 décembre. L’occasion, entre autres, de faire le point sur sur la nouvelle gouvernance des groupements et d’évoquer les actualités sanitaires.
L’assemblée générale du groupement sanitaire s’est tenue à Balsièges au domaine de Bec de jeu, en présence d’une soixantaine de personnes, principalement des responsables cantonaux et des représentants d’OPA. Le gros des échanges a tourné autour des missions du GDS ainsi que de son organisation, sans oublier une large partie consacrée aux actualiés sanitaires. En mars dernier, la FRGDS Languedoc a été reconnue organisme à vocation sanitaire ; « nous restons un outil de proximité au service des éleveurs, explique Yannick Roubin directeur du GDS de la Lozère, mais gagnons des missions de service public. » Par missions de service public, il faut entendre surveillance des maladies réglementées et prophylaxie : « L’État garde néanmoins la police sanitaire, nuance-t-il et n’intervient généralement qu’en présence de foyer avéré, avec le concours des organismes compétents sur le département. » Dans le cadre de cette nouvelle politique, le GDS France a décidé de renforcer la lutte contre l’IBR et la BVD, avec comme objectif principal l’éradication. Le groupement français recommande de réaliser des contrôles sérologiques lors de l’introduction. Pour la filière bovine, plusieurs maladies sont ciblées : IBR, brucellose, leucose, BVD, paratuberculose, néosporose, besnoitiose, etc. « L’éleveur est le premier acteur de l’action sanitaire, il voit son troupeau tous les jours et peut en apprécier ou non la bonne santé. »
La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 15 janvier 2015.
Qualification
Le cheptel lozérien peut être considéré en bonne santé, il est indemne des maladies du groupe un, type brucellose ou tuberculose.