Le tir de prélèvement en Lozère et Haute-Loire reste autorisé
La demande en référé suspension déposée par l'association animaliste One Voice pour suspendre l'arrêté de tir de prélèvement du loup en Lozère et Haute-Loire a été rejetée par le tribunal administratif de Nîmes mercredi 16 novembre.

L'arrêté autorisant le tir de prélèvement reste donc toujours en vigueur. Déposé le 7 novembre, ce référé suspension portait sur les effets immédiats de l'arrêté, et l'audience a eu lieu le 15 novembre. L'autorisation de tir de prélèvement avait été accordée pour un mois, sur trois communes, deux en Lozère, une en Haute-Loire. Là où la prédation a été la plus intense durant l'été 2022.
Une décision du tribunal qui satisfait les syndicats agricoles s'étant battus pour obtenir ce tir de prélèvement. « Heureusement pour l'avenir de l'agriculture, le tir de prélèvement reste autorisé malgré l'armada juridique déployée. La FDSEA et les JA se réjouissent de ce résultat même si le combat juridique risque de continuer. Maintenant que ce moyen de défense est conforté juridiquement, il faut prélever un prédateur. Les syndicats agricoles restent et resteront mobilisés face à ce lobbying, et [...] imposer leur vision fantasmée d'un retour à l'état sauvage ». Satisfecit aussi dans la classe politique lozérienne : « Je suis favorable à ces tirs de prélèvement qui, à l'heure actuelle, sont un moyen de réguler le loup et surtout de tenter de protéger les troupeaux » a pour sa part pointé la sénatrice Guylène Pantel, qui a souhaité remercier le préfet de Lozère pour « tout le travail de sécurisation effectué afin que cet arrêté reste valable »