Le numérique, transformateur du rapport à la santé en élevage
Le développement de la captation et l’exploitation des données sur la santé des animaux viennent changer le rapport des éleveurs ou des vétérinaires à leurs métiers. Un sujet au cœur d’une table ronde organisée par l’École supérieure d’agriculture (ESA) d’Angers mercredi 21 novembre.
Si le numérique et la captation des données ne concernent pas encore tous les éleveurs, « les outils commencent à rentrer dans les exploitations », constate Christophe Sablé, producteur de lait et membre de la commission élevage de la chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire en introduction d’une table ronde organisée par l’ESA Angers sur la « gestion numérique de la santé et du bien-être en élevage » le 21 novembre. La récolte des données est de plus en plus vaste, même si inégale selon les domaines. « Le carnet sanitaire, avec le traitement des animaux, reste à 85 % papier », explique-t-il.
En bovin, des colliers existent chez les certains éleveurs déjà pour détecter les chaleurs ou vêlages des vaches. La chambre d’agriculture des Pays-de-La-Loire travaille également sur d’autres indicateurs : « À terme nous espérons des outils sur le déplacement, la rumination ou le suivi de la température », explique Christophe Sablé. La technique est « plus avancée en élevages spécialisés porc ou volaille avec des capteurs d’ambiances dans les bâtiments ou la possibilité de surveiller l’alimentation, les quantités ingérées », ajoute-t-il.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1486, du 29 novembre 2018, en page 12.