Ovins
Le mouton est une production d’avenir
Réglementation et conditionnalité étaient à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale de la Fédération Départementale Ovine le 14 mai dernier.
Des cours corrects mais des charges en hausse et peu de problèmes sanitaires, tel est le constat dressé par Bertrand Dusaussoy, Président de la FDO, lors de l’Assemblée Générale du syndicat le 14 mai dernier au Lycée Agricole d’Ahun. Toujours autant de détermination pour le Président mais aussi un brin de nostalgie. En effet, celui-ci a indiqué présider cette assemblée pour la dernière fois, ayant décidé de quitter ses fonctions pour laisser sa place lors du prochain conseil d’administration de la FDO. Et la tâche sera lourde pour son successeur avec de nombreux dossiers à mener de front comme la simplification, la traçabilité ou encore le renouvellement des éleveurs ovins. C’est ainsi que les élèves de terminal CGEA avaient conduit un projet de cartes postales sonores présenté à cette occasion. Six métiers autour de l’élevage ovin, du berger au vétérinaire en passant par la filature de la laine, la tonte ou plus largement les aspects règlementaires PAC, ont été visités en images et en sons avant de laisser la place à Maurice Huet, Secrétaire Général de la FNO. Chargé des sujets de la réglementation et de la conditionnalité au sein de la structure nationale, il a ainsi pu répondre aux interrogations des éleveurs et rappeler l’action de la FNO au premier trimestre pour pallier à la chute des cours des agneaux. Dans un marché saturé par des agneaux sortis plus tard que prévu des exploitations britanniques en raison des mauvaises conditions climatiques, des actions de promotion et de mise en avant des agneaux français ont été conduites dans les magasins. 500 journées d’animation d’éleveurs ont été réalisées avec pour répercussion une hausse des ventes et par là-même des cours de la viande. En dehors de cet aspect, il ne faut pas occulter la hausse des charges avec un message simple : aller vers plus d’autonomie fourragère pour limiter les coûts du poste alimentation. Pour Bertrand Dusaussoy, l’agneau étant un herbivore, dans nos régions d’herbe, les éleveurs ont justement une carte à jouer.