L’aventure parisienne de Sébastien et Iago
Sébastien et Iago montent à Paris. En voilà une belle histoire, elle débute à Servières et s’achève sur les rings parisiens du Salon de l’agriculture. Sébastien est agriculteur et Iago est un taureau Limousin. Le film sera projeté vendredi 20 mars, à la salle communale du village
Ce film est une belle histoire, gageons qu’il n’en soit qu’un chapitre. Après une scolarité au lycée Terre-Nouvelle de Marvejols et six mois de stage entre Belvezet et Trélans, Sébastien s’est installé sur la ferme familiale en 2001, il est en Gaec avec sa maman : un cheptel Limousin de 50 mères et 120 moutons BMC. « Nous avons 160 hectares, détaille-t-il. Soixante sont en prairies temporaires, six en naturelles, une dizaine est consacrée aux triticales, le reste est en pâturage. » À la ferme, tout ne tourne pas autour de la Limousine, mais Sébastien est vrai un mordu de cette race, il veut que les choses soient bien faites. « Le troupeau est au HBL et nous suivons le contrôle de performances VA4 à la chambre d’agriculture comprenant entre autres des pesées et des pointages réguliers ainsi que de précieux conseils sur l’indexation génétique des animaux ou la mise en place de plannings d’accouplement. » L’agriculteur a dû gérer une quarantaine de vêlages, du début de l’automne jusqu’à décembre, « la génétique me sert à améliorer mon troupeau », complète-t-il. Développement squelettique ou développement musculaire : « Le choix du taureau est primordial,il faut être vigilant sur son pedigree sanitaire et son origine. J’attache beaucoup d’importance à sa largeur de bassin pour qu’il transmette des facilités de naissances à ses filles. Il doit aussi posséder des qualités laitières, ce qui suppose que ses parents soient correctement indexés. Je pense qu’il faut arriver à faire une synthèse des caractères recherchés.»
La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 19 mars 2015.