La Ministre du Travail et de l'Emploi dans l'Allier.
L’apprentissage n’est pas une voie de garage
Astrid Panosyan-Bouvet soutient l'apprentissage. La ministre du Travail et de l’Emploi était dans l’Allier, les 17 et 18 octobre dernier.
Astrid Panosyan-Bouvet soutient l'apprentissage. La ministre du Travail et de l’Emploi était dans l’Allier, les 17 et 18 octobre dernier.
Ayant répondu favorablement à l’invitation du député Yannick Monnet, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi était présente la semaine dernière dans le département dans le cadre de son déplacement sur le thème de l’emploi et des mutations économiques.
Après avoir visité la fonderie Stellantis de Sept-Fons à Dompierre-sur-Besbre le vendredi matin, Astrid Panosyan-Bouvet s’est rendue à la Direction Départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations à Yzeure avant de prendre la direction de l’agence France Travail de Moulins.
La nouvelle ministre du Travail et de l’Emploi a conclu son périple bourbonnais par une visite des Établissements Jeudy SA, négociant agricole au Montet qui compte 68 salariés. Une visite guidée par le directeur Raphaël Jeudy, qui a présenté son nouveau bâtiment, et procédé à l'inauguration en présence d'Astrid Panosyan-Bouvet et des personnalités qui l'accompagnaient.
Une table ronde s'est ensuite tenue dans les bureaux de l’entreprise en présence notamment de Pascale Trimbach, préfet de l’Allier, d’élus et de représentants syndicaux.
« L’apprentissage ça marche »
L’occasion d’échanger sur quelques sujets sensibles du moment comme celui de l’apprentissage. En effet, suite à l’annonce par le gouvernement de coupes budgétaires massives dans la politique de soutien à l’apprentissage, l’heure est à l’inquiétude au sein du monde agricole. La prime d’aide à l’apprentissage, qui pourrait passer de 6000 à 4500 euros, n’incite guère à l’optimisme. Elle pourrait dépendre de la filière, tandis qu’une modulation par niveau de qualification ou par taille d'entreprise serait également envisagée.
La ministre du Travail et de l’Emploi a assuré qu’en aucun cas la mécanique de l’apprentissage ne serait cassée, car c’est une voie royale pour un jeune désirant s’intégrer dans le monde professionnel.
Autre sujet évoqué, celui du manque de main-d’œuvre, véritable problématique depuis quelque temps déjà.
« Il va falloir être se montrer pragmatique afin de trouver des solutions », a conclu Astrid Panosyan-Bouvet.
Au terme des deux jours, la ministre du Travail et de l’Emploi a pu se rendre compte des problématiques de l’emploi sur le territoire, laissant entrevoir l’étendue du vaste chantier qui l’attend désormais.