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Dossier bâtiments
«L’agriculture doit bénéficier d’un plan bâtiment ambitieux»

La profession souhaite un redémarrage rapide d’un plan bâtiment dans le cadre de la programmation 2014-2020 et attend des réponses rapides de l’administration et de la Région.

Jérémy Leroy, président des JA Auvergne et Patrick Escure, président de la FNSEA Auvergne.
Jérémy Leroy, président des JA Auvergne et Patrick Escure, président de la FNSEA Auvergne.
© Sophie Giraud-Chatenet

Retrouvez le dossier de 8 pages dans la Haute-Loire Paysanne du vendredi 6 décembre 2013, avec des témoignages, une partie initiatives, PMBE, et actualité.

 

Le dernier appel à projets relatif au plan de modernisation des bâtiments d’élevage (PMBE) remonte au printemps 2013. Depuis, plus rien.
La fin de la programmation 2007-2013 semble avoir sonné le glas d’une mécanique pourtant parfaitement huilée qui a permis au parc de bâtiments d’élevage auvergnats de rajeunir. Pas moins de 2 500 projets ont vu le jour grâce au soutien du PMBE. Pour la profession, il est temps que les choses redémarrent et vite, car les besoins sont encore énormes.
«On estime à environ 2 500, le nombre de projets bâtiments à venir, que ce soit en rénovation ou en construction», explique Gilbert Guignand, président de la Chambre régionale d’agriculture d’Auvergne. La chambre a en effet mené une enquête auprès de 2 000 exploitations agricoles toutes filières confondues pour dresser un état des lieux des besoins en modernisation.
«Nous souhaitons bénéficier d’un plan bâtiment ambitieux dans le cadre de la nouvelle programmation 2014-2020», explique Patrick Escure, président de la FNSEA Auvergne. Il situe l’ambition d’abord dans la réactivité mais aussi dans le volume des enveloppes mobilisées.
«Au niveau de la profession, notre demande est claire : l’enveloppe devrait être importante pour répondre aux enjeux environnementaux, d’organisation de travail et de production dans de bonnes conditions auxquels peut contribuer la modernisation des bâtiments». Une rencontre entre la profession, le représentant de l’Etat et le président du Conseil régional s’est déroulée durant l’automne.

200 millions potentiellement mobilisables
Depuis, les demandes ont été réitérées notamment auprès de la Région, qui dans le cadre de la réforme de la PAC, devient le gestionnaire des financements du second pilier. Et c’est dans ce second pilier, que figurent les fonds destinés à la modernisation.
Pour la FNSEA et les JA Auvergne, la feuille de route annoncée par le Président de la République, au Sommet de l’élevage, avait été suffisamment claire.
«Je demande aux régions, aux collectivités locales de s’y associer (NDLR : au nouveau plan pour la compétitivité et l’adaptation des exploitations). Nous pourrons mobiliser 200 millions d’euros par an, pour l’élevage, soit le double de l’enveloppe actuelle. Soutenir les bâtiments, c’est soutenir l’élevage français. C’est permettre encore l’amélioration des conditions de travail et la compétitivité. Les filières professionnelles seront les bienvenues pour abonder également ce fonds». Aujourd’hui, ils attendent qu’elle soit respectée et mise en œuvre.


Sophie Giraud-Chatenet


On estime à environ 2500 le nombre de projets bâtiments à venir, en rénovation ou en construction neuve.

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