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La Safer Occitanie souhaite mieux valoriser les ressources forestières du territoire

La société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) régionale s’associe aux propriétaires forestiers pour informer et sensibiliser sur l’importance des ressources en bois du territoire. L’enjeu : que chacun prenne conscience du potentiel de ces surfaces pour améliorer leur gestion et leur rentabilité.

La société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) régionale s’associe aux propriétaires forestiers pour informer et sensibiliser sur l’importance des ressources en bois du territoire. L’enjeu : que chacun prenne conscience du potentiel de ces surfaces pour améliorer leur gestion et leur rentabilité.
La société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) régionale s’associe aux propriétaires forestiers pour informer et sensibiliser sur l’importance des ressources en bois du territoire. L’enjeu : que chacun prenne conscience du potentiel de ces surfaces pour améliorer leur gestion et leur rentabilité.
© AuréliePasquelin/Illustration

« La forêt est aussi un espace de production ». C’est le message qu’a voulu faire passer la Safer Occitanie ce jeudi 18 février lors de son rendez-vous en ligne « parlons foncier » consacré à « la forêt, marché, tendances et perspectives ». Ces dernières sont plutôt encourageantes, avec un prix moyen d’achat à 4 190 euros l’hectare au niveau national et « un soutien financier rassurant » des pouvoirs publics selon Xavier Meyrueix, directeur de la Safer Lozère. Encore faut-il savoir quelle forêt valoriser. « En Occitanie, on récolte chaque année 1,5 million de mètres cubes de bois dont 1,3 de conifères ». Pourtant, sur l’ensemble des surfaces forestières d’Occitanie, ce sont bien les feuillus (chênes, hêtres, châtaigniers…) qui sont majoritaires. En Lozère, où la forêt couvre 45 % du département selon les statistiques de la chambre d’agriculture, la situation est légèrement différente, les massifs de la Margeride et des Causses étant déjà constitués de conifères, notamment de pins sylvestres. Mais là encore, les essences les plus recherchées sont issues de plantation, comme l’épicéa ou le douglas.
Autre enjeu à l’exploitation forestière : le morcellement des parcelles privées. Selon Ludovic Perraud, directeur de la coopérative de la forêt privée lozérienne et gardoise, « 80 % des surfaces sont privées et se répartissent entre plus de 400 000 propriétaires. » Pas facile de construire une gestion efficace et productive dans ces conditions.

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