La récolte de l’herbe bat son plein en Lozère
Commencée depuis la moitié du mois de mai en Lozère, la récolte bat son plein sur le département, comme sur l’exploitation de Vincent Gély qui a récolté 17 hectares vendredi 2 juin. Une opération qu’il a réalisée grâce à cinq agriculteurs voisins et au matériel de la Cuma La Joyeuse dont il est adhérent.
« La récolte de cette année s’annonce moyenne, en tout cas elle sera moins importante que l’année dernière », tel est le constat de Vincent Gély, éleveur à La Fabriguette, commune des Hermaux alors qu’il finalise la récolte de 17 hectares d’herbe. En ce vendredi 2 juin, ils ne sont pas moins de sept pour procéder à la fauche et à l’ensilage de ses parcelles. Parmi ceux qui répondent présents, on retrouve des voisins, eux aussi agriculteurs, venus pour aider l’éleveur. En effet, Yannick Roux, Pierre-Harry Seguin, Vincent Delpuech, Jean-Philippe Pignol et Vincent Gély forment à eux cinq un groupe d’agriculteurs soudés. « Tous les ans, nous nous retrouvons pour faire les récoltes dans chacune de nos exploitations, expliquent les intéressés. C’est un moment particulier : prenant mais aussi très convivial. »
L’ensileuse, un outil de la Cuma
Pour aider à la récolte, en plus de leurs bras et de leurs sourires, les agriculteurs avaient aussi ramené chacun un tracteur avec leur benne : éléments indispensables pour récupérer l’herbe passée dans l’ensileuse conduise par Ludovic Bourgade. À 33 ans, cet exploitant agricole est bien connu du petit groupe. Cela fait plusieurs années qu’il conduit pour eux l’ensileuse de la Cuma. En effet, en plus de son exploitation, Ludovic Bourgade est aussi employé à la Cuma La Joyeuse de Marvejols. Un poste qu’il occupe à l’occasion des récoltes de l’herbe et qui lui permet d’augmenter ses rentrées d’argent. « Basé sur la commune de Trélans, j’interviens principalement sur ce secteur mais si besoin, ça m’est déjà arrivé d’aller faire un chantier un peu plus loin », explique l’intéressé. Une activité annexe qui prend pas mal de temps à ce père de famille. « Tout est une question d’organisation, ajoute-t-il. Évidemment, cela augmente la charge de travail du 20 mai au 25 juin mais en général j’arrive à gérer. Le problème s’est plus posé l’année dernière, une année exceptionnelle mais aussi particulièrement intense pour les conducteurs de la Cuma ! »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1413, du 9 juin 2017, en page 3.