La race Aubrac à l’honneur du prochain Salon de l’agriculture
Elle est la star du prochain Salon de l’agriculture, on ne voit qu’elle sur les grandes affiches du salon parisien. Dans quelques jours, elle accueillera les milliers de visiteurs à l’entrée du salon. Rencontre avec Haute, vache Aubrac, égérie du SIA 2018.
Haute a six ans, elle a été baptisée ainsi à ses trois ans, par les éleveurs qui l’ont vu naître, Thibaut, Florence et Jeannette Dijols. Son père, Bijou, l’a précédé au Salon de l’agriculture puisqu’il y a décroché un deuxième prix en 2010. Sa mère c’est Venise. Haute n’en est pas à sa première sortie. Si elle a été préservée en 2017 (le secret de sa sélection comme égérie du SIA a été bien gardé !), elle a multiplié les sorties en 2016 : au concours Généviande de Laissac, au Sommet de l’élevage, au concours cantonal de Laguiole, au Sisqa à Toulouse.
Une descendance déjà remarquée
Haute vient de produire son quatrième veau, Olympe, qui l’accompagnera à Paris. Ses premiers produits sont un mâle, sélectionné à la station d’évaluation de La Borie et vendu comme reproducteur aux enchères en Suisse et deux femelles, que Thibaut, Florence et Jeannette souhaitent conserver sur l’exploitation pour assurer le renouvellement du troupeau composé de 130 vaches. L’une d’elles, Mascotte, a terminé troisième lors du concours national Aubrac à Saint-Flour en 2016.
Aubrac de la pointe des cornes au bout de la langue
Haute possède tous les standards de la race : sa couleur froment, ses cornes en forme de lyre, ses yeux maquillés, les extrémités noires depuis le bout des cornes, jusqu’à la pointe de la queue, au bout de la langue, le museau, les sabots. Mais aussi son gabarit modéré, ses bons aplombs, son bon potentiel génétique. Les filles de Haute sont déjà des mères sur l’exploitation. Ses qualités maternelles, ses bons index… « Le choix de Haute pour représenter la race Aubrac est celui de l’Upra Aubrac qui voulait une vache répondant aux standards de la race et aux orientations qu’elle a choisies », précise Thibaut Dijols.
Suite de l'article à lire dans le dossier Salon de l’agriculture du Réveil Lozère n°1448, du 22 février 2018, en page 8.