Sanitaire
« La prévention est le meilleur des remèdes ! »
Le GDS 63 poursuit ses actions de contrôles et de gestion pour prémunir le plus grands nombre d’éleveurs des risques sanitaires.

chasseurs du Puy-de-Dôme mène une surveillance épidémiologique sur le grand gibier.
Depuis 2007, le GDS a organisé plus de 180 journées de formations pour près de 2 070 éleveurs. Des formations pratico-pratique visant à aider les producteurs à se prémunir, à identifier et à traiter les différents problèmes sanitaires qu’ils peuvent rencontrer sur leurs exploitations. Lors de l’assemblée générale du groupement de défense le 18 avril dernier, Lionel Allaford, le président, a rappelé combien « il est important que les éleveurs se forment et adaptent leurs pratiques pour protéger leurs troupeaux et éviter des pertes de revenus. La prévention est le meilleur des remèdes ! » Le GDS poursuit en 2014 ces journées de formations menées en partenariat avec la société vétérinaire 5mVet, spécialisée dans la médecine de ruminant.
Une convention sanitaire
Les actions du GDS 63 ne s’arrêtent pas aux formations. L’an passé, le groupement a signé une convention avec la Fédération départementale des chasseurs du Puy-de-Dôme. Avec l’aide du Laboratoire Vétérinaire et Biologique et la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations), ils ont établi un cadre de travail pour organiser une épidémiosurveillance. L’objectif de cette action est d’infirmer ou confirmer le rôle du gibier dans la transmission de maladies aux animaux d’élevages. Les maladies ciblées sont l’IBR et le BVD sur les cervidés, le BDisease sur les mouflons, la Brucellose, l’Aujeszky et le SDRP sur les sangliers. Pour mener à bien cette étude, les chasseurs puydômois réalisent des prélèvements sur les animaux qu’ils ont abattus. Ainsi en 2013, ce sont plus de 11 000 gros animaux sauvages qui ont été prélevés et 400 échantillons en cours d’analyse. Dans cette convention, le GDS informe les chasseurs sur les modalités de prélèvements, finance les frais d’analyse et rédige plusieurs articles techniques pour les éleveurs et les chasseurs. «Cette action est importante puisqu’elle nous permettra une bonne fois pour toute, de savoir si les animaux sauvages transmettent des maladies à nos animaux et d’agir en conséquence avec la Fédération des chasseurs» ajoute Lionel Allafort.
Interlocuteur de l’état
L’autre temps fort de l’assemblée générale du GDS 63 est l’annonce de la reconnaissance d’Organismes à vocation sanitaire (OVS). Depuis le 1er avril 2014, les GDS de France deviennent les uniques interlocuteurs de l’Etat en matière de veille sanitaire. Désor-mais, le GDS 63 devient une section de l’Organisme à vocation sanitaire régionale. Pas de changement en vue pour les éleveurs si ce n’est que de nouvelles espèces entreront dans l’organisme. C’est dans ce cadre que le 11 janvier dernier, la section apicole du GDS 63 a été créée rejoignant ainsi les bovins, caprins, ovins et poissons.