La forêt et le bois mis à l’honneur
La journée internationale des forêts a lieu le 21 mars. C’est l’occasion, pour les professionnels des filières bois mais aussi pour le grand public, de faire le point et de découvrir ou redécouvrir les richesses de ce secteur.
La FAO a profité de l’occasion pour lancer un nouveau programme sur les forêts mais également sur l’eau. L’idée globale est d’étudier comment huit pays de l’ouest africain peuvent mettre les meilleurs moyens à contribution au niveau des forêts pour une eau plus sûre, en approvisionnement et en qualité. « Le programme, qui se concentre principalement sur la relation étroite entre les forêts et l’eau, sera axé sur les différents moyens d’améliorer la sécurité de l’eau dans huit pays ouest africains : la Gambie, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone. L’organisation travaillera avec les communautés locales pour les sensibiliser sur les interactions entre les forêts et l’eau et pour les aider à intégrer la gestion forestière dans leurs pratiques agricoles afin d’améliorer l’approvisionnement en eau », précise l’organisme des Nations unies. La FAO veut mettre l’accent sur les pays confrontés à des pénuries de cette ressource. Une problématique qui prend de l’ampleur avec le changement climatique.
« Les défis sont nombreux mais l’objectif est clair : s’assurer de la gestion durable des forêts et des ressources d’eau sur la terre. Promouvoir la restauration des forêts et éviter leur disparition nécessitera une augmentation importante du financement qui devra être plus innovant, avec notamment des fonds privés et des investisseurs traditionnels dans les années à venir », a déclaré le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Il a poursuivi sur l’engagement de la FAO « à fournir une plateforme neutre pour des négociations et un dialogue, pour encourager une plus grande interaction entre toutes les parties qui aspirent à une gestion durable des forêts ».
Le programme débutera par une évaluation des bénéfices potentiels des forêts en ressources hydriques et se poursuivra par le développement d’une série d’indicateurs de suivi appropriés et de méthodes de terrain afin d’identifier quelles interventions d’aménagement forestier ont eu pour conséquence l’amélioration de la qualité de l’eau et de son approvisionnement. Les données seront ensuite utilisées pour développer des pratiques plus appropriées et des politiques visant à libérer pleinement le potentiel des forêts afin d’améliorer l’approvisionnement en eau.
La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 24 mars 2016, numéro 1352.