Doux
La FNSEA et les JA aux côtés des éleveurs
Des éleveurs du groupe Doux venant d’Auvergne et du Centre se sont retrouvés, jeudi 5 juillet, à Chazemais, dans l’Allier, sur l’exploitation d’Antoine et Geneviève Leroy, en présence de responsables nationaux de la FNSEA.
«Notre vision, même si ce n’est pas facile à entendre, aux vues de l’immensité des créances que le groupe Doux doit aux éleveurs, c’est de continuer à remplir les ateliers de poussins. S’il y a arrêt c’est toute l’activité qui s’arrête, c’est la chute précipitée du groupe», a expliqué Joël Limouzin, très impliqué sur ce dossier au sein de la grande maison. Si les éleveurs ont bien conscience de cette spirale, il n’en demeure pas moins que pour eux, la situation devient de plus en plus tendue. «Qu’on nous assure que nous serons payés et là nous continuerons!», a insisté Antoine Leroy. Lui et sa femme ont fait leur compte. Avec leur bâtiment de 1200 m², abritant pas moins de 25000 poulets standards, le groupe Doux leur doit un peu plus de 20000 euros (créance recensée avant le 1er juin). Si leurs 180 hectares de céréales qu’ils s’apprêtent à moissonner vont redonner un peu de souffle à leur trésorerie, pour autant, ils ne pourront pas rester longtemps dans l’expectative.
Au lendemain du 16 juillet, date à laquelle, le nom du repreneur devrait être connu, les éleveurs espèrent bien que ce dernier s’exprimera afin de leur dire dans quelle direction il souhaite aller.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 13 juillet 2012.