Aller au contenu principal

Doux
La FNSEA et les JA aux côtés des éleveurs

Des éleveurs du groupe Doux venant d’Auvergne et du Centre se sont retrouvés, jeudi 5 juillet, à Chazemais, dans l’Allier, sur l’exploitation d’Antoine et Geneviève Leroy, en présence de responsables nationaux de la FNSEA.

Entre 10 et 15 millions d’euros de créances dues aux éleveurs au 1er juin 2012, de l’aliment qui continue à arriver par endroit au compte-goutte sur les fermes, une dégradation évidente de la marchandise qui pénalise au final les résultats technico-économiques… La liste des conséquences directes du dépôt de bilan du groupe Doux est impressionnante. Pour faire le point sur la situation, le secrétaire général de la FNSEA, Dominique Barrau, accompagné par Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA, Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA et Gaël Gautier, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs, se sont retrouvés, jeudi dernier, sur l’exploitation d’Antoine et Geneviève Leroy, située à Chazemais, dans l’Allier.
«Notre vision, même si ce n’est pas facile à entendre, aux vues de l’immensité des créances que le groupe Doux doit aux éleveurs, c’est de continuer à remplir les ateliers de poussins. S’il y a arrêt c’est toute l’activité qui s’arrête, c’est la chute précipitée du groupe», a expliqué Joël Limouzin, très impliqué sur ce dossier au sein de la grande maison. Si les éleveurs ont bien conscience de cette spirale, il n’en demeure pas moins que pour eux, la situation devient de plus en plus tendue. «Qu’on nous assure que nous serons payés et là nous continuerons!», a insisté Antoine Leroy. Lui et sa femme ont fait leur compte. Avec leur bâtiment de 1200 m², abritant pas moins de 25000 poulets standards, le groupe Doux leur doit un peu plus de 20000 euros (créance recensée avant le 1er juin). Si leurs 180 hectares de céréales qu’ils s’apprêtent à moissonner vont redonner un peu de souffle à leur trésorerie, pour autant, ils ne pourront pas rester longtemps dans l’expectative.
Au lendemain du 16 juillet, date à laquelle, le nom du repreneur devrait être connu, les éleveurs espèrent bien que ce dernier s’exprimera afin de leur dire dans quelle direction il souhaite aller.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 13 juillet 2012.

Les plus lus

taillage de haie à l'épareuse
Taille des haies : dérogation possible jusqu'au 31 mars

Mise à jour 17/03/2025 : Une dérogation départementale a été accordée par la Préfète. Aucune démarche n'est nécessaire jusqu'…

Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture
Lettre ouverte de Christine Valentin

La Canourgue, le dimanche 9 mars 2025.

Mesdames, Messieurs,
Dans un contexte inédit, c’est avec beaucoup de…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

« Nous réclamons une injection unique pour protéger nos cheptels contre toutes les maladies vectorielles »

Alors que le risque sanitaire demeure élevé, Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine fait le point sur la…

panneau photovoltaïque hangar exploitation
Le photovoltaïque agricole est-il toujours un bon investissement pour une exploitation ?

Vous avez un projet de photovoltaïque agricole en cours ? Les règles du jeu risquent de changer prochainement à cause d'une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière