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La Ficelle 2020 dévoilée le 5 décembreLa Ficelle 2020 dévoilée le 5 décembre

La célèbre bouteille illustrée de la cave coopérative de Saint-Pourçain sera dévoilée samedi 5 décembre, malgré le contexte sanitaire, sur les réseaux sociaux mais également chez les commerçants partenaires.

Chaque année, c’est toute une ville qui célèbre l’arrivée sur le marché de la Ficelle, à travers une véritable cérémonie dédiée à l’événement, le temps d’un week-end de fête. Malheureusement, cette fin d’année 2020 ne sera vraiment pas comme toutes les autres.
Le nouveau millésime de la Ficelle de Saint-Pourçain, malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, ne pouvait cependant pas être occulté cette année. L’emblématique bouteille bourbonnaise devrait se retrouver sur de nombreuses tables dès samedi prochain.
Frédéric Germain et  Sylvain Miniot sont respectivement directeur général et directeur technique de la cave coopérative de Saint-Pourçain.

Comment se profile, cette année, la sortie de la
Ficelle 2020 ?
Frédéric Germain : Nous constatons un véritable engouement de la population pour la ficelle, qui adhère au principe. Nous ne pouvions pas occulter cette 34e édition en privant les consommateurs fidèles de ce nouveau millésime. Il n’y aura bien évidemment pas d’événement festif cette année, que ce soit ici, à Saint-Pourçain-sur-Sioule ou à Paris. En revanche, nous avons décidé de faire le lancement en mettant en place, le 5 décembre, plusieurs stands de vente chez nos partenaires commerçants et restaurateurs des villes de Saint-Pourçain-sur-Sioule, Varennes-sur-Allier, Moulins et Vichy. La dégustation en sera malheureusement impossible.

Quelles sont les caractéristiques de ce nouveau millésime ?
Sylvain Miniot :  Chaque année, la Ficelle est différente mais dans le même esprit. Depuis plusieurs années, nous sommes dans un cycle de millésime très précoce qui s’explique par de fortes chaleurs lors de canicules plus fréquentes.  Le vin est issu du raisin et ce raisin est un fruit qui, au soleil mûrit. Il n’y a donc pas de mystère, la précocité rime avec qualité. Nous avons donc, encore cette année, un vin charnu, élégant, sur le fruit, avec quelques nuances tout de même. L’année passée, nous étions plutôt dans des tons framboise, aujourd’hui nous sommes plutôt dans des aspects rappelant la mûre, la myrtille, les fruits noirs. On est donc sur un millésime très riche, très concentré.

La Ficelle est surtout connue pour la bouteille qui contient le précieux breuvage. Chaque année, elle est illustrée d’un dessin humoristique réalisé par un talent de renom. Cette bouteille, elle sera dévoilée, dès le début de la journée du 5 décembre ?
Frédéric Germain : L’idée est de faire appel à des dessinateurs de presse. Nous avons d’ailleurs, une pensée pour le deuxième dessinateur, Piem, décédé le 12 novembre dernier. Il a été un véritable artisan de la Ficelle grâce à sa notoriété médiatique qui a permis de faire connaitre le produit. Ce qui fait notre force, c’est de changer chaque année le signataire. Des belles signatures, des dessinateurs humoristiques à l’envergure nationale. Une relation, un couple vin et culture auquel on tient vraiment.
La nouvelle bouteille sera dévoilée dès 8 heures, samedi 5 décembre. À partir, de 8h30, elle sera disponible dans l’ensemble des points de vente partenaires. Des vidéos de présentation du précédent et du nouvel illustrateur seront aussi mises en ligne sur les réseaux sociaux et sur le site internet de la cave.

Une sortie, en partie numérique, via internet et les réseaux sociaux. Faut-il repenser la commercialisation du vin via ces nouveaux supports de communication ?
Frédéric Germain : Oui, l’internet booste nos ventes aujourd’hui. Nous restons cependant un métier de dégustation, de convivialité, d’échanges avec les clients à travers des moments festifs. Tous ces aspects là, on ne peut encore pas les transmettre par internet. Déguster le vin, c’est notre ADN, notre culture, nos valeurs, c’est la France !

Cette année 2020 est une année bien difficile pour le commerce de bouche notamment. Outre une récolte de bonne qualité, comment se porte la commercialisation du vin de Saint-Pourçain depuis le premier confinement ?
Sylvain Miniot : Au niveau de la récolte de cette année, on retrouve un phénomène global avec, comme je le disais précédemment pour la Ficelle, une récolte précoce due à une météo favorable sans humidité excessive, sans brouillard, permettant la récolte d’un raisin mûr, fin, sans maladie. La quantité est dans la normale, convenable mais sans excès. Notre décret d’appellation nous autorise à 55 hectolitres par hectare. Cette année, nous sommes à peine à 50 hectolitres par hectare.
Frédéric Germain : Concernant la commercialisation, à la sortie du premier confinement, nous avons clairement limité les dégâts. Nous étions à l’entrée de la saison estivale et nous avons constaté un véritable engouement des touristes français sur les mois de juillet et d’août avec une fréquentation en hausse comme nous n’en avions jamais connue ici, hormis lors du Tour de France et la semaine fédérale. Un phénomène qui a minimisé les pertes. En revanche, avec le deuxième confinement, on peut véritablement parler d’un effondrement généralisé. Les gens en ont ras le bol. La saison ne s’y prête pas vraiment et une morosité globale s’installe. N’oublions pas non plus les cafés, hôtels et restaurants pour qui c’est la catastrophe. Nous n’avons, aussi bien pour eux que pour nous, aucune vision à court ou moyen terme. L’autre phénomène qui a tendance à s’amplifier, c’est le stockage des vins dans les cuves des différentes caves. Que va-t-on en faire d’ici les prochains mois ?

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