Chénérailles
La fête du cheval à Chénérailles
Foire aux chevaux
Créé depuis 1902, la foire aux chevaux de Chénérailles a tenu le 14 octobre dernier, sa 220e édition sur son nouveau foirail.
Avec pas moins de 350 équidés de toutes races et de tous gabarits, entre les chevaux de trait, de sport et de loisirs, les visiteurs ont pu apprécier un large éventail de la vitrine équine creusoise en arpentant les allées du foirail au gré de leurs visites.
Malgré le temps, de nombreux négociants étaient présents à ce grand rendez-vous automnal. Plaque tournante incontournable du commerce pour le grand Massif Central, le marché était sans aucun doute meilleur que celui des années précédentes, offrant davantage d’opportunité aux éleveurs. Avec des cours de l’ordre 1,80 euro du kilo vif pour des poulains laitons et jusqu’à 1,20 euro le kilo vif pour des juments de réforme, cette situation s’explique selon Thierry Jamot, président du comité des foires de Chénérailles «par un ralentissement de la production française et de l’accroissement de la consommation et notamment sur l’Italie».
Pourtant en cette période à l’approche de l’hiver, on pouvait remarquer un léger ralentissement des transactions en raison des nouvelles dispositions réglementaires contraignant les transporteurs à ne pas excéder plus de 8 heures de transport.
Pour Thierry Jamot, ces nouvelles dispositions peuvent pénaliser le commerce d’autant plus lorsque les centres d’embarquements sont éloignés de leurs destinations finales.
Toujours dans les nouvelles dispositions en matière fiscale, «elle risque bien d’évoluer à l’avenir», selon Thierry Jamot qui verrait son taux de TVA changer selon l’activité. Ainsi les activités de production pourraient conserver leurs taux réduit à 5,5%, alors que les activités équestres offrant des prestations de services passeraient à 19,6%.