Centre d’engraissement de Saint-Martial le Vieux
La dernière ligne droite
Après plusieurs années de réflexion, d’études et de négociations, le projet mené par la SAS Alliance Millevaches sur le centre d’engraissement de Saint-Martial-le-Vieux arrive à son terme.
Si l’objectif affiché du centre d’engraissement est de garantir aux éleveurs un débouché pour leurs broutards et capter de la valeur ajoutée, ce projet correspond à bien des égards aux attentes des éleveurs mais aussi à l’ensemble de la filière bovine.
Pour concrétiser cette démarche, une réunion d’information s’est tenue le 12 février dernier à la salle polyvalente de la Courtine en présence de Pierre Chevalier, président de la FNB, Guy Hermouet, vice-président de la FNB, Michel Lacrocq, président de la SAS Alliance Millevaches, Jean-Marc Michelon, président de la Communauté de Communes des Sources de la Creuse, Fabien Cornen, de la société SVA, André Alanore, ingénieur général, et Pascal Lerousseau président de la FDSEA, pour exposer devant les éleveurs, les tenants et les aboutissants de cette démarche et sa mise en œuvre effective.
Si aujourd’hui toutes les conditions sont réunies pour mettre en œuvre ce projet, « les éleveurs doivent désormais s’engager » a lancé Pierre Chevalier, convaincu que ce centre unique en son genre à tous les atouts pour réussir. À l’heure où la réforme de la PAC entre en application « il est urgent que les éleveurs sécurisent leurs productions et gagnent de la compétitivité en maîtrisant leurs coûts de production ».
D’autre part, le président de la FNB n’a pas manqué d’aborder les marchés extérieurs et notamment l’exportation des bovins français sur le bassin méditerranéen rappelant que la consommation mondiale est en forte croissance et que les éleveurs n’ont pas le choix que de répondre présents sur ces nouveaux marchés. Pour la FNB, l’équilibre économique des exploitations et la rentabilité de l’élevage français sont deux priorités, qu’il entend bien défendre et qui s’inscrivent pleinement dans la redynamisation de l’élevage.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 21 février 2014.