La Cuma de "Mai d´Or" et la machine qui valorise les déchets verts
A l´occasion de l´assemblée générale de la Fédération départementale des Cuma du Cantal, une démonstration de broyage et valorisation de déchets verts était organisée.
Que faire des déchets verts ? Les collectivités sont les premières à se poser la question, sachant que les résidus de tonte ou d´élagage ne peuvent être légalement ni brûlés, ni enfouis en l´état. Restent donc comme solutions l´incinération ou la valorisation. C´est cette voie prometteuse que pourrait développer un partenariat entre collectivités, associations et Cuma. A l´occasion de l´assemblée générale de la Fédération départementale des Cuma du Cantal (FDCuma), un débat s´est tenu sur le sujet, suivi d´une démonstration concrète de ce que pourrait être une filière courte, locale.
Une expérience à Sansac
Actuellement, dans le Cantal, une seule Cuma utilise un retourneur d´andain. La Cuma sanfloraine Mai d´Or (MAItrise des Déchets ORganiques), présidée par Philippe Albisson, s´est prêtée à une expérience nouvelle, avec la complicité de la commune de Sansac-de-Marmiesse et de l´association Arche (Association pour la réhabilitation des Cantaliens handicapés) qui travaillent déjà en partenariat par convention. En effet, la décharge communale n´accueille plus que les déchets verts produits par la commune et ses habitants. Elle est entretenue et surveillée par les travailleurs de l´atelier protégé. Pour le responsable du site, Jean-Philippe Vergne, se pose la question de la valorisation de ces produits. En travaillant les andains à trois semaines d´intervalle, la Cuma Mai d´Or a démontré qu´il était possible de broyer et composter une première fois, mélanger avec du fumier, retourner de nouveau et obtenir un produit facilement épandable aux qualités indéniables.
Sans odeur
Le pouvoir germinatif des graines indésirables est stoppé par une élévation en température de 70 degrés au coeur de l´andain, limitant du même coup les risques liés aux agents pathogènes (salmonelles). Sans odeur, il peut être épandu toute l´année et 15 jours après des génisses peuvent même être remises à la pâture. Dans le cadre de l´assemblée générale de la FDCuma, après le retournement complet d´un andain sur le site de l´Arche, une démonstration d´épandage était organisée chez un agriculteur ytracois, M. Gibert, à Lalande. Devant l´enthousiasme des représentants du monde agricole, des élus et du secteur associatif, il est à parier que l´idée de valoriser ainsi les déchets verts pourrait faire son chemin, à Sansac-de-Marmiesse ou ailleurs.
Une expérience à Sansac
Actuellement, dans le Cantal, une seule Cuma utilise un retourneur d´andain. La Cuma sanfloraine Mai d´Or (MAItrise des Déchets ORganiques), présidée par Philippe Albisson, s´est prêtée à une expérience nouvelle, avec la complicité de la commune de Sansac-de-Marmiesse et de l´association Arche (Association pour la réhabilitation des Cantaliens handicapés) qui travaillent déjà en partenariat par convention. En effet, la décharge communale n´accueille plus que les déchets verts produits par la commune et ses habitants. Elle est entretenue et surveillée par les travailleurs de l´atelier protégé. Pour le responsable du site, Jean-Philippe Vergne, se pose la question de la valorisation de ces produits. En travaillant les andains à trois semaines d´intervalle, la Cuma Mai d´Or a démontré qu´il était possible de broyer et composter une première fois, mélanger avec du fumier, retourner de nouveau et obtenir un produit facilement épandable aux qualités indéniables.
Sans odeur
Le pouvoir germinatif des graines indésirables est stoppé par une élévation en température de 70 degrés au coeur de l´andain, limitant du même coup les risques liés aux agents pathogènes (salmonelles). Sans odeur, il peut être épandu toute l´année et 15 jours après des génisses peuvent même être remises à la pâture. Dans le cadre de l´assemblée générale de la FDCuma, après le retournement complet d´un andain sur le site de l´Arche, une démonstration d´épandage était organisée chez un agriculteur ytracois, M. Gibert, à Lalande. Devant l´enthousiasme des représentants du monde agricole, des élus et du secteur associatif, il est à parier que l´idée de valoriser ainsi les déchets verts pourrait faire son chemin, à Sansac-de-Marmiesse ou ailleurs.