HappyGrass, l’outil numérique pour mieux gérer les prairies
Les consortiums PâturNet et GrassMan, fin 2019, ont décidé de se rapprocher pour offrir une plateforme unique : HappyGrass. Une application qui permet de suivre la gestion des prairies au plus près.
Cette application, qui a été lancée au mois de mars (crise du Covid-19 oblige, sa présentation a été repoussée en novembre) et qui est déjà disponible via un réseau de distributeurs locaux, se décline sous deux versions : une version « découverte » entièrement gratuite grâce au soutien du Cniel. Dans cette version, toutes les fonctionnalités ne sont pas accessibles. La version complète, elle, est proposée à 14,99 € par mois.
La présentation d’HappyGrass a été faite le vendredi 27 novembre, sous forme de visioconférence, par les collaborateurs au projet, dont le Cniel, l’Idele, Conseil Élevage 25-90 et Jouffray-Drillaud. Les membres à l’origine de ce rapprochement sont, outre ceux présents à la visioconférence, Cantal conseil élevage, Eva Jura, Gen’IA test et Mas Seeds.
PâturNet et GrassMan ont décidé d’allier leurs forces pour offrir une application léchée : « plus de 11 000 combinaisons prairiales possibles selon le type de sol, proposition de choix d’espèces lors du semis, et ajustement au plus près de la fertilisation durant l’étape clé de la pousse », selon ses concepteurs. Selon ces derniers, l’application est « utilisable même sans couverture internet ». « HappyGrass concentre un grand nombre des références, d’indicateurs et de méthodes issues des travaux de recherche et développement français sur la prairie et le pâturage », ont expliqué ses concepteurs lors de la présentation de l’application.
« La valorisation de l’herbe est pour la filière laitière française l’une des clés pour relever les défis de demain : acceptabilité sociale des pratiques d’élevage, changement climatique ou amélioration de l’autonomie protéique. La culture de l’herbe est une priorité pour la filière laitière, puisque 92 % des vaches laitières vont au pâturage », a noté Daniel Perrin, administrateur du Cniel, et qui a expliqué pourquoi le centre national interprofessionnel de l’économie laitière soutient cette initiative.