Gestion des grandes douves et paramphistomes
Grande douve et paramphistome : un raisonnement précis de son plan de lutte plus que nécessaire
La saison hivernale représente une période incontournable pour la gestion des trématodes (grande douve et paramphistome) dans son cheptel.

- Pour la grande douve, une sérologie de mélange de 10.
- Pour la paramphistomose, une coproscopie de mélange à partir
des 5 prélèvements individuels (les prélèvements sont envoyés
de façon individuelle, le laboratoire effectue le mélange).
Lors d’une moyenne inférieure à 40 œufs de paramphistomes par gramme
de fèces, ce parasite ne nécessitera pas une approche spécifique pour ce lot
pour cette campagne.
Les années 80 ont vu la progression de la paramphistomose de façon importante dans l’ensemble de la zone allaitante, notamment en Creuse.
Une hiérarchie à préciser dans chaque élevage
Une certaine « focalisation » sur le paramphistome a été observée, avec une moindre considération de la grande douve. Cela a entraîné une réapparition d’atteintes zootechniques (pertes de productions) voire cliniques (symptômes de grande douve). Cette situation est compliquée par les conditions météorologiques favorables et des pratiques de traitement parfois « allégées » (la présence de grande douve a été identifiée de façon précoce et élevée dans nombre d’élevages cet automne). Elle nécessite un diagnostic précis au niveau de chaque cheptel pour un plan de prévention et de lutte adapté.
Une incidence zootechnique pathologique différente selon les parasites
L’impact majoritaire découle de la contamination par la grande douve. Par l’effet conjugué des larves et adultes, elle influe sur les qualité et quantité de viande, de lait, du colostrum et perturbe la fertilité. Un mauvais état général, avec parfois des œdèmes déclives (sous l’auge), s’installe, avec évolution vers la mort en l’absence de traitement. D’où la nécessité d’intervenir précocement après les fortes périodes de contamination. Pour le paramphistome, la forme chronique, due à l’effet cumulatif (plusieurs centaines à milliers de parasites dans la panse) des infestations au cours des saisons, est possible du fait de la longévité du parasite (5 à 7 ans). On observe des symptômes peu caractéristiques : perte d’état général, atonie ruminale ou météorisation, diarrhée.
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La suite de l'article est à lire dans la Creuse agricole datée du 10 décembre.