Forestiers et chasseurs évoquent les dégâts sylvicoles
Élus et professionnels de la forêt privée, du centre régional de la propriété forestière et de la fédération des chasseurs de la Lozère ont échangé sur la problématique des dégâts de cervidés en forêt.
Jean-Pierre Lafont, président du syndicat lozérien de la forêt privée était l’instigateur de cette rencontre. André Thérond, président de la fédération des chasseurs, a tenu à y participer, montrant l’intérêt de sa structure sur les appréhensions soulevées par les partenaires forestiers. Deux sites ont été visités : un peuplement forestier à Cassagnas et le groupement forestier du mas Blanc à Saint-Germain-de-Calberte où ont été plantés douglas, cèdres et pins laricio. Sur la base d’un certain nombre d’exemples (abroutissements, frottis et écorçages), les élus et les techniciens forestiers ont montré les impacts possibles de cervidés sur des jeunes plants ou sur des arbres plus âgés et les dépréciations irrémédiables pouvant en résulter pour des arbres normalement destinés à être valorisés dans plusieurs décennies. Ainsi, il y a des différences de perceptions entre chasseurs et forestiers : relation au temps et à l’anticipation des plans de gestion, regard porté sur les essences résineuses, seuil d’acceptabilité des impacts, etc.
La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 23 juin 2016, numéro 1365.