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Fabien Malavaud : Président de la fédération des vignerons indépendants de l'Allier : « Renforcer les liens entre vignerons »

Il a été élu à la tête de l’organisation le 24 janvier dernier. Il prend la suite de Corinne Laurent, viticultrice sur la commune de Saulcet. Fabien est également président du conservatoire des anciens cépages de Saint-Pourçain.

© Léon Farine

Afin de mieux vous connaître, pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel et ce qui vous a motivé pour vous installer dans l’Allier ?

Fabien Malavaud : Je suis diplômé d’un Bac professionnel CGEA obtenu au lycée agricole des Arcs-sur-Argens et d’un BTS agricole viticulture-œnologie obtenu à l’institut français de commerce et œnologie de Marseille. Auparavant j’étais installé comme viticulteur-coopérateur, dans le département du Var, à La Londe-les-Maures. Il se trouve que je connaissais l’Allier depuis longtemps pour y venir depuis plusieurs années en vacances ainsi que pour exercer ma passion de la chasse. Un département dont je suis tombé amoureux. Mes relations avec mes associés dans le Sud de la France n’étant pas des meilleures, avec ma femme, nous avons décidé de franchir le pas en venant nous installer dans ce département en 2019. Un projet mûrement réfléchi, en couple. J’ai alors postulé au syndicat des viticulteurs comme animateur. Par la suite, les gérants du domaine Gallas, situé sur la commune de Saulcet m’ont proposé de reprendre l’exploitation. Chose faite en janvier 2022 pour une première partie de l’exploitation et depuis ce début d’année 2023, j’ai repris l’ensemble.

Pouvez-vous nous décrire votre exploitation, votre production ?

F. M : La majeure partie de mon exploitation se trouve sur la commune de Saulcet mais aussi sur Saint-Pourçain-sur-Sioule et Bransat. J’exploite quatorze hectares de vignes. Cette première année d’exploitation m’a permis de produire une cuvée de blanc et une de rouge. L’an prochain je devrais produire du blanc, du rouge, du rosé et du vin pétillant de méthode champenoise.

Comment vous êtes-vous rapproché du syndicat des vignerons indépendants ?

F. M : Je connaissais déjà la fédération quand j’étais installé dans le Sud de la France car avant d’être en coopération j’ai travaillé dans des caves particulières à Bandol et à La Londe-les-Maures, dans le Var. Arrivé dans l’Allier, j’ai rencontré Corinne Laurent, la présidente de la fédération de l’Allier dont j’ai l’honneur de prendre la suite. Quand je me suis installé, j’ai naturellement adhéré au syndicat des viticulteurs indépendants.

Que représente votre syndicat et quel est son rôle ?

F. M : Nous comptons 17 caves adhérentes sur la région Saint-Pourcinoise. Nous facilitons le lien avec la confédération nationale installée à Paris. Cela fonctionne dans les deux sens en diffusant les informations depuis Paris jusqu’ici et, inversement, de notre territoire jusqu’à l’échelon national. Nous avons un véritable effet d’ascenseur. Il faut savoir que notre fédération s’organise en bassins viticoles. L’Allier fait partie de la région Centre Val de Loire.

Quels sont vos objectifs ?

F. M : Ensemble nous sommes plus forts. La fédération est là aussi pour nous rencontrer et discuter de nos problématiques. Mon but est de renforcer nos liens et nous fédérer !

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