Élevage
Engraisser ses animaux, ça paye
Engraisser des génisses ou des vaches de réforme permet de réaliser une marge substantielle. Un fonds de développement existe pour avancer une partie des frais.
Pour sécuriser les revenus de son exploitation, Gérard Hermet, éleveur aux Combettes près du Buisson, n’a pas tout voulu miser sur la production de broutards à destination de l’Italie. L’engraissement d’une partie de ses animaux lui assure un autre débouché, moins soumis aux fluctuations des prix.
À lire sur le Réveil Lozère n°1221 du 22 août 2013, en page 11.
Un fonds de développement à disposition des éleveurs
Les éleveurs lozériens vendent majoritairement leurs animaux maigres. Pourtant, même en tenant compte des coûts supplémentaires de l’engraissement (concentré, fourrage, déparasitage, paille litière et autres frais divers), une étude menée par la chambre d’agriculture montre qu’ils pourraient faire un bénéfice de 291 € par animal en moyenne en engraissant leurs animaux.
Afin d’aider les éleveurs à obtenir ces plus values, la région Languedoc-Roussillon, par le biais des organisations de producteurs (OP), est en mesure d’avancer une partie de l’argent nécessaire aux éleveurs souhaitant engraisser.