Double mensonge à propos du loup
Vendredi 29 juin, le monde agricole a de nouveau été victime du loup et de l'engrenage administratif qui le protège.
Les médias nationaux (le Parisien, Europe 1...), ont dévoilé par l'intermédiaire d'un communiqué de presse de l'ONCFS qu'un loup de lignée balte est bel est bien présent en Lozère. Ils affirment que ce sont des prélèvements d'urine et de poils qui ont permis d'identifier l'intrus. En effet, les loups présents en Lozère sont réputés être de lignée Italo-Alpine...Cet animal serait présent sur la partie est du département, en Margeride, depuis quand, nous ne le savons pas.
Après de telles révélations, relayées dans tant de médias, comment expliquer en toute transparence l'arrivée de cet animal sans intervention humaine. Les Jeunes agriculteurs et la FDSEA Lozère, veulent travailler en bonne intelligence sur ce dossier mais pas à n'importe quel prix ! Les syndicats majoritaires se sentent aujourd'hui trahis de la part de la préfecture de Lozère mais aussi de la part de l'ONCFS. Les agriculteurs sont les premiers touchés par ce prédateur mais les derniers informés.
Vincent Bonnet, président des Jeunes agriculteurs Lozère s'exclame : « On ne peut admettre qu'un tel animal soit présent sans que l'administration en soit informée. L'État a toujours assuré que la Lozère n'est terre d'accueil que de loups de lignée italo-alpine. L'ONCFS déclare quant à elle, que la probabilité que cet animal soit arrivé naturellement sur le territoire est faible. La loi nous interdit de tuer le loup, il faut donc veiller à faire respecter l'interdiction de l'introduire... Je pose donc ouvertement ces questions : d'où vient-il ? Qui l'a lâché ? Qui l'a introduit ? »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1467, du 5 juillet 2018, en page 3.