Des brebis en bon état à la mise‑bas, c’est moins de mortalité chez les agneaux
Quelle que soit la taille de la portée, le taux de mortalité des agneaux reste fortement lié à la note d’état corporel (NEC) des brebis à la mise-bas. Ainsi, dans l’étude conduite par le CIIRPO et l’Institut de l’élevage¹ avec des brebis de race Mouton Vendéen, les brebis très maigres (NEC<2) affichent un taux de mortalité total de leurs agneaux de plus de 22 % contre 16 % pour les brebis en bon état (NEC ≥3). Sur les agneaux nés triples, les effets de l’état corporel des brebis sont encore plus marqués avec une différence de 9 % pour une note d’écart.
En fait, les effets de l’état corporel des brebis à la mise-bas sont notables dès les 10 premiers jours d’âge des agneaux. Pour les brebis très maigres, le taux de mortalité des jeunes s’établit à 11 % contre moins de 8 % pour les brebis en bon état. Le poids de naissance qui reste la première cause de disparition des jeunes agneaux ne peut être incriminé puisque ce dernier reste peu variable.
Nous ne disposons pas actuellement de ces références pour les races rustiques et prolifiques.
Pour en savoir plus sur la grille de notation de l’état corporel, vous pouvez consulter une vidéo (« évaluer l’état corporel des brebis ») et une fiche technique (« note d’état corporel des brebis : grille de notation et recommandations ») sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr.
1. Etude réalisée en 2016 à partir de 2824 brebis de race Mouton Vendéen conduites sur le site expérimental du Mourier
Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val-de-Loire.