Aller au contenu principal

Des béals et des hommes : la question de l'eau en agriculture

Mercredi 12 janvier, le Copage a organisé la projection du film Des béals et des hommes au ciné-théâtre La Forge à Villefort. Ce film d'une quinzaine de minutes questionne les usages de l'eau en agriculture à travers l'utilisation traditionnelle des béals, qui se perd.

Ce film d'une quinzaine de minutes questionne les usages de l'eau en agriculture à travers l'utilisation traditionnelle des béals, qui se perd.
Ce film d'une quinzaine de minutes questionne les usages de l'eau en agriculture à travers l'utilisation traditionnelle des béals, qui se perd.
© Marion Ghibaudo

« L'irrigation est au coeur des enjeux de l'agriculture lozérienne, de l'agriculture à petite échelle et diversifiée », a détaillé Camille Mulatero, chargée de mission agri-environnement au Copage, et en charge de la diffusion du film, qui a été suivi d'un débat animé.
Les béals ont été, en Lozère, une réponse traditionnelle aux questionnements du partage de l'eau, mais « ce savoir-faire se perd aujourd'hui, et il n'en existe plus autant », a averti la chargée de mission agri-environnement. Cependant, a relevé Jean de Lescure, président de la communauté de communes Mont-Lozère, « les besoins en irrigation, pour l'agriculture et pour les autres domaines, augmentent ».
« En Ardèche, a expliqué René Causse, maire de Pourcharesses et siégeant à la commission de l'eau au sein de la communauté de communes Mont-Lozère, le département a lancé une vaste étude projetée jusqu'en 2050 sur la question de l'eau : les premiers éléments prévoient une baisse de 30 % des précipitations mais une hausse de l'utilisation de l'eau, notamment en agriculture ». Dans ce domaine particulièrement, la question de l'eau va se poser de manière de plus en plus importante, non plus seulement pour irriguer les plantes lorsqu'elles ont besoin d'aide pour grandir, mais aussi pour les maintenir en vie. « En Ardèche, les viticulteurs ont désormais le droit d'irriguer aux mois de septembre et octobre, pour aider les ceps de vigne à grandir, car les épisodes cévenols ne sont plus suffisants ».

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière