Aller au contenu principal

Des acheteurs marocains en négociation au Sommet

Au Sommet, un contrat d’intention a été signé pour que des broutards français soient exportés au Maroc.
Au Sommet, un contrat d’intention a été signé pour que des broutards français soient exportés au Maroc.
© SC

À l’occasion du Sommet de l’Élevage, plusieurs lettres d’intention ont été signées entre les opérateurs français (Deltagro Export) et marocains pour la vente de broutards. Historiquement, la région Auvergne-Rhône-Alpes par l’entremise du Conseil régional, entretient des liens étroits avec celle de Rabat-Salé-Kénitrat au Maroc. « Trois importateurs souhaitent acheter un camion par mois, soit 55 à 60 animaux, ce qui représente un chiffre d’affaires de 74 000 euros. Et un autre, deux camions par mois », explique Valérie Morier-Genoud, chargée de la coopération internationale pour la cham­bre d’agriculture d’Au­ver­gne-Rhô­ne-Al­pes. La région avait déjà participé au printemps dernier, au SIAM (Salon international de l’agriculture du Maroc), où des contacts fructueux avaient été noués. Si les acheteurs marocains reconnaissent la qualité des animaux français et leur génétique, en revanche, côté prix, la France doit composer avec une concurrence féroce de l’Espagne. Et pas sûr que les marocains soit prêt à surenchérir, comme le précisait, mercredi au Sommet, un membre de la délégation marocaine : « Chez nous, la viande de bœuf est majoritairement consommée sous forme de tajine. Les consommateurs recherchent du prix avec la qualité ». Benoît Albinet, directeur commercial de Deltagro Export appréhende ce nouveau marché comme une opportunité à saisir, mais reste prudent sur les volumes : « Cela représente 4 000 à 5 000 animaux par an, on très loin des 800 000 à 900 000 de l’Italie. C’est une niche mais nous avons tout intérêt à diversifier nos marchés. C’est grâce à cela que nous parvenons à équilibrer le total à la fin ».

Les plus lus

Territoire Viande : des pros de la cheville

Créée en 2013 par Simon Fric, l’entreprise naucelloise est un acteur reconnu du commerce de gros et demi-gros positionné sur…

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

Médecins : comment le Cantal a inversé sa courbe démographique ?

Depuis début 2020, le Cantal gagne des médecins, les inscriptions dépassant désormais les radiations, le fruit d’une politique…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière