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Dégâts de sanglier : un problème insoluble

Pour prolonger le dossier chasse paru dans le Réveil Lozère*, la rédaction s’est penchée sur un sujet qui fâche : les dégâts de sangliers dans les parcelles agricoles.

Pour prolonger le dossier chasse paru dans le Réveil Lozère*, la rédaction s’est penchée sur un sujet qui fâche : les dégâts de sangliers dans les parcelles agricoles.
Pour prolonger le dossier chasse paru dans le Réveil Lozère*, la rédaction s’est penchée sur un sujet qui fâche : les dégâts de sangliers dans les parcelles agricoles.
© NancySagnet – illustration

Selon les données 2018 du réseau Ongulés sauvages ONCFS-FNC-FDC, le nombre de sangliers prélevés à la chasse depuis 1973 a été multiplié par 20.8, tandis que les prélèvements de cerfs et les chevreuils n’étaient multipliés que par 11,3 et 11,1 sur les mêmes périodes. Une multiplication exponentielle qui s’explique, en partie, par une politique de gestion de conservation des populations de sangliers qui a permis leur prolifération depuis 45 ans.
« Il y a deux ans, on était à peu près à 200 000 euros d’indemnisation auprès des agriculteurs », rapporte Jean-Christophe Roux, technicien à la fédération nationale de chasse. « En 2020, on devrait sensiblement être sur les mêmes montants », explique le technicien. Une amélioration par rapport à la saison 2017-2018, où les montants d’indemnisation se sont élevés jusqu’à 400 000 euros. Une somme qui, peu ou prou, s’était retrouvée dans toutes les fédérations de chasse françaises cette saison-là, menaçant certaines associations d’être en cessation de paiement.
D’après Jean-Christophe Roux, cette charge de 200 000 euros témoigne d’une relative maîtrise des dégâts de sangliers sur les cultures en Lozère. Un chiffre qui se répète de fédération de chasse en fédération de chasse sur le territoire métropolitain. Les sommes définitives de cette saison ne seront connues qu’en octobre, une fois que les barèmes et les données relatives aux pertes de récoltes auront été croisés. « Cela fait deux ans que l’on travaille beaucoup en lien avec les agriculteurs, en bonne entente, et on remarque une certaine stabilité au niveau des indemnisations », se satisfait le technicien.
« Aujourd’hui, c’est dans les Cévennes qu’il y a le plus de sangliers, près de 200 à 300 selon les dernières estimations de population », note Jean-Christophe Roux, même s’il insiste sur le fait que l’on peut aussi en croiser sur les causses, dans l’Aubrac ou en Margeride.
Ce sont les sangliers qui causent le plus de dégâts aux cultures, selon le technicien. « À 90 % les sangliers sont responsables des dégâts dans les parcelles ; quant aux cervidés, on relève quelques dégâts dans les exploitations de maraîchage principalement. Enfin, les mouflons aussi, mais dans une moindre mesure », décrit Jean-Christophe Roux.

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